Gamification verte : Shanghai donne des points à ceux qui prennent le métro ou le bus
Comment inciter les voyageurs à privilégier les modes de déplacement les moins polluants ? Alors que Shanghai possède un réseau de transport en commun très développé, comptant plus de 1 500 lignes de bus, 11 lignes de métro et 17 lignes de ferry, le quart des déplacements s’opère encore en voiture. Pour faire changer les comportements, la ville mise depuis peu sur la gamification. Les personnes qui choisissent un mode de transport écologiquement responsable, comme le métro ou le bus, sont désormais récompensées par des « crédits verts ». Ces points gagnés à chaque déplacement alimentent leur compte sur l’appli de mobilité de la ville, dénommée Suishenxing. Une nouvelle rubrique y sera bientôt ouverte permettant d’échanger ces crédits contre des cadeaux.
Mobility as a Service
Suishenxing est ce que l’on appelle une « super app », permettant de gérer l’ensemble des déplacements à Shanghai. Ses utilisateurs peuvent acheter des tickets de transport en commun, réserver un taxi ou encore trouver un emplacement de parking et le régler. L’équivalent à Paris est proposé par l’appli de la RATP, « Bonjour RATP », qui met en œuvre le concept de Mobility as a Service (MaaS). À l’occasion de son lancement, nous avions interviewé Florence Leveel, Directrice générale de la nouvelle Business Unit MaaS du groupe RATP. Un entretien à retrouver ici : Bonjour RATP, une « super app » pour casser les silos dans la mobilité.
Repéré sur : TrendWatching
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Saint-Valentin : le Collectif de la fleur française plaide pour des bouquets locaux et de saison
« On offre souvent des roses rouges à la Saint-Valentin, alors que la saison des roses commence en mai, s’indigne dans Le Télégramme Estelle Fritz, fleuriste à Guidel (Morbihan). À la place, offrons des fleurs du moment : tulipes, anémones, renoncules… » Estelle Fritz est membre du Collectif de la fleur française, qui prône une consommation de fleurs locales, de saison, cultivées dans des conditions respectueuses de l’environnement. Et pour cause : près de 9 fleurs sur 10 vendues en France sont importées, précise Le Télégramme, ajoutant que « souvent cultivées sous serres chauffées, éclairées jour et nuit, elles parcourent parfois des dizaines de milliers de kilomètres, en conteneurs frigorifiques, depuis des pays exportateurs tels l’Équateur, le Kenya ou l’Éthiopie ». Avec à la clé un piètre bilan carbone, sans compter qu’il faut jusqu’à 30 litres d’eau pour produire un seul bouton de rose, selon Novethic.
Consommer moins et mieux : un enjeu urgent pour une majorité de Français
Face à l’urgence climatique, les Français ont pris conscience de la nécessité de changer leur mode de vie, en particulier la façon dont ils consomment, selon une étude récente de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Plus de 8 Français sur 10 (83 %) souhaitent en effet « vivre dans une société où la consommation prend moins de place ». Un changement que nombre d’entre eux ont déjà acté dans leur quotidien puisque 53 % déclarent « consommer moins », 49 % affirment limiter leurs achats de produits neufs, 42 % privilégient la seconde main ou l’occasion, et 24 % préfèrent louer plutôt qu’acheter.