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Saint-Valentin : le Collectif de la fleur française plaide pour des bouquets locaux et de saison

« On offre souvent des roses rouges à la Saint-Valentin, alors que la saison des roses commence en mai, s’indigne dans Le Télégramme Estelle Fritz, fleuriste à Guidel (Morbihan). À la place, offrons des fleurs du moment : tulipes, anémones, renoncules… » Estelle Fritz est membre du Collectif de la fleur française, qui prône une consommation de fleurs locales, de saison, cultivées dans des conditions respectueuses de l’environnement. Et pour cause : près de 9 fleurs sur 10 vendues en France sont importées, précise Le Télégramme, ajoutant que « souvent cultivées sous serres chauffées, éclairées jour et nuit, elles parcourent parfois des dizaines de milliers de kilomètres, en conteneurs frigorifiques, depuis des pays exportateurs tels l’Équateur, le Kenya ou l’Éthiopie ». Avec à la clé un piètre bilan carbone, sans compter qu’il faut jusqu’à 30 litres d’eau pour produire un seul bouton de rose, selon Novethic.

Jusqu’à 50 % de fleurs jetées en cas d’invendus

« Une absurdité écologique », confirme Hortense Harang, cofondatrice de la startup Fleurs d’Ici, qui entend également revenir à des circuits courts de production et de distribution de fleurs issues de l’horticulture française. En outre, Fleurs d’Ici collecte des données à toutes les étapes de la vie du produit, ce qui lui permet de réaliser du prédictif grâce à ses historiques du marché et de limiter les pertes. Sans cela, un producteur de fleurs doit parfois jeter jusqu’à 50 % de sa marchandise en cas d’invendus.

À l’instar de ces floristes, de nombreuses marques veulent démontrer à leurs clients la sincérité de leurs engagements RSE. Nous venons d’y consacrer une Tendance, « RSE : ces nouveaux magasins qui encouragent une consommation responsable ».

Repéré sur : Le Télégramme

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