JouéClub recycle ses catalogues en masques de super-héros
C’est une opération originale, en deux temps, que vient de mener JouéClub. La première étape s’est jouée fin 2022 : l’enseigne spécialisée dans les jeux et jouets a proposé à ses clients de rapporter en magasin leur catalogue de Noël afin qu’il soit recyclé. En échange, en plus de ce geste pour la planète, ils recevaient des points sur leur carte de fidélité. La deuxième étape vient de se dérouler à l’occasion de Mardi Gras. JouéClub a transformé les catalogues récupérés en masques de super-héros à personnaliser pour le Carnaval. 30 000 masques ont ainsi été fabriqués en France, et distribués aux enfants dans les quelque 300 magasins de l’enseigne.
Un succès, alors que certaines familles aiment conserver leurs catalogues de Noël
L’enseigne se dit très satisfaite de l’accueil par les clients de cette opération, même s’ils ont été un peu moins nombreux que prévu à rapporter leur catalogue. Franck Mathais, porte-parole de JouéClub, en donne l’explication à LSA : « En fait, certaines familles aiment conserver nos catalogues de Noël même une fois les fêtes passées car ils restent une source d’inspiration pour choisir les cadeaux d’autres occasions, comme les anniversaires. Et les enfants apprécient aussi de pouvoir les refeuilleter de temps en temps. (…) Il est rassurant de voir que notre enseigne, via son catalogue, reste présente dans les foyers hors de la saison de Noël. » JouéClub est néanmoins ravie d’avoir pu réaliser 30 000 masques à partir de catalogues usagés.
Repéré sur : LSA
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Saint-Valentin : le Collectif de la fleur française plaide pour des bouquets locaux et de saison
« On offre souvent des roses rouges à la Saint-Valentin, alors que la saison des roses commence en mai, s’indigne dans Le Télégramme Estelle Fritz, fleuriste à Guidel (Morbihan). À la place, offrons des fleurs du moment : tulipes, anémones, renoncules… » Estelle Fritz est membre du Collectif de la fleur française, qui prône une consommation de fleurs locales, de saison, cultivées dans des conditions respectueuses de l’environnement. Et pour cause : près de 9 fleurs sur 10 vendues en France sont importées, précise Le Télégramme, ajoutant que « souvent cultivées sous serres chauffées, éclairées jour et nuit, elles parcourent parfois des dizaines de milliers de kilomètres, en conteneurs frigorifiques, depuis des pays exportateurs tels l’Équateur, le Kenya ou l’Éthiopie ». Avec à la clé un piètre bilan carbone, sans compter qu’il faut jusqu’à 30 litres d’eau pour produire un seul bouton de rose, selon Novethic.
Consommer moins et mieux : un enjeu urgent pour une majorité de Français
Face à l’urgence climatique, les Français ont pris conscience de la nécessité de changer leur mode de vie, en particulier la façon dont ils consomment, selon une étude récente de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Plus de 8 Français sur 10 (83 %) souhaitent en effet « vivre dans une société où la consommation prend moins de place ». Un changement que nombre d’entre eux ont déjà acté dans leur quotidien puisque 53 % déclarent « consommer moins », 49 % affirment limiter leurs achats de produits neufs, 42 % privilégient la seconde main ou l’occasion, et 24 % préfèrent louer plutôt qu’acheter.