L’urgence du changement à la croisée de multiples défis
11/03/2021L’entreprise n’est jamais une organisation hors sol et imperméable aux changements qui traversent le monde. L’enjeu, pour elle, consiste à ne pas en être le pâle reflet mais plutôt un guide à l’avant-poste de la transformation. Cependant, l’entreprise est aussi un vaisseau amiral qui tangue, doute et parfois vire de bord face aux défis qu’elle rencontre…
DÉFI ENVIRONNEMENTAL
La transition écologique ne concerne plus seulement les industries polluantes mais bien l’ensemble des agents économiques. Audit environnemental, neutralité carbone des entreprises, engagements pour une économie et une croissance vertes… Les organisations sont soumises à toujours plus de lois et de réglementations en faveur de l’écologie, ce qui implique de nouvelles directives en interne et de nouveaux process pour tous les collaborateurs.
DÉFI SOCIÉTAL
“Avoir un impact positif” : toutes les entreprises le proclament, encore faut-il déchiffrer l’authenticité des engagements du vernis RSE… Toujours est-il que la transformation sociétale est un réel enjeu pour l’entreprise. Les codes relationnels ont changé, les clients sont devenus des consom’acteurs, les fournisseurs des partenaires et les collaborateurs des ambassadeurs. Les entreprises défendent désormais l’utilité de leur activité et de leur raison d’être pour apporter leur pierre à l’édifice de la société.
DÉFI NUMÉRIQUE
Face à la technologie de rupture qu’a été le web, les entreprises ont dû intégrer de nouveaux modes de communication et faire face à une déferlante d’informations, tant du point de vue externe que dans l’automatisation des process internes. Cette transformation numérique a entraîné une profonde mutation dans les modèles organisationnels et managériaux des entreprises.
DÉFI SANITAIRE
Le monde d’après n’aura pas lieu ? Non. Pas en 2021 en tout cas. Par contre, les prises de conscience et les enseignements de la crise sanitaire ont été nombreux au sein de l’entreprise. Fragile, dépendante… La remise en question est palpable comme l’atteste le baromètre de l’Union des marques : 42 % des marques n’envisagent pas de retrouver leur niveau de prise de parole pour le 4e trimestre 2021 par rapport au niveau estimé avant la crise. Par manque de budget ? Certes mais aussi parce que les discours ont besoin de s’ancrer dans la nouvelle distribution du monde forcée par le coronavirus.