
Mastercard veut vous faire payer avec le sourire
Et si vous pouviez régler vos courses d’un simple sourire, sans carte bancaire ni smartphone ? Pour Mastercard, la cause est entendue : « Nos études nous prouvent que les consommateurs adorent la biométrie et veulent que l’acte d’achat dans un magasin soit aussi pratique que d’allumer leur téléphone », explique Ajay Bhalla, Président Cyber & Intelligence chez Mastercard. Dans ce but, le spécialiste américain des systèmes de paiement a dévoilé le 17 mai la phase pilote de son programme biométrique, lancée au Brésil dans 5 supermarchés.
En pratique, le client participant au pilote enregistre ses données biométriques en scannant son visage et la paume de sa main via une application dédiée sur son smartphone ou le terminal de paiement du commerçant. Il suffit ensuite d’ajouter une carte bancaire pour « payer avec un sourire rapide ou un geste de la main ». Une technologie similaire à celle qu’Amazon teste aux États-Unis.
De futurs usages au sein du métavers
Pour les clients comme pour les commerçants, les avantages du paiement biométrique sont nombreux : rapidité des transactions, réduction des files d’attente en caisse, hygiène accrue… En outre, « le système de paiement peut être intégré à des programmes de fidélisation et fournir des recommandations personnalisées pour aider les consommateurs à trouver des produits susceptibles de les intéresser en fonction de leurs achats précédents », précise Ajay Bhalla.
Mastercard anticipe le déploiement de son programme biométrique à l’échelle mondiale dès la fin de l’année. Et ne s’en cache pas : la technologie est aussi destinée à de futurs usages liés au métavers…
Repéré sur : L’Usine Digitale
PLUS DE TENDANCES

Roland-Garros vend 5 000 sièges en NFT sur un court de tennis virtuel
Les NFT s’imposent dans l’univers du sport comme un levier pour créer de nouvelles communautés. Dernier exemple en date : Roland-Garros, qui a inauguré le 22 mai dernier un court de tennis virtuel et mis en vente 5 000 sièges sous la forme de NFT. Vendu au prix de 200 euros payables par carte bancaire et non en cryptomonnaie afin d’élargir la cible potentielle, chaque siège est numéroté, avec un design et un fond uniques (voir photo ci-dessus).


Métavers : un agent général AXA ouvre la première agence virtuelle
L’initiative vient d’un agent d’assurances affilié au réseau AXA. François Pannecoucke, a créé « la première agence d’assurances en France dans le métavers », indique le journal Les Échos. S’ouvrant sur une salle d’attente avec canapés et plantes vertes, le lieu s’inspire d’une agence physique. « Il fallait que les locaux ressemblent le plus possible à ceux dans lesquels nous travaillons », revendique François Pannecoucke, installé à Bully-les-Mines, dans le Pas-de-Calais, où il emploie quatre salariés. Il a choisi d’installer son agence virtuelle sur la plateforme Gather, plus facile d’accès que d’autres univers dans le métavers comme The Sandbox ou Roblox. La création d’un avatar sur ce site ne prend que quelques secondes, et il n’y a pas besoin d’être équipé d’un casque de réalité virtuelle.