« Natural branding » : le tatouage au laser des fruits et légumes creuse son sillon
Saviez-vous que les fruits et légumes bio doivent être juridiquement reconnaissables en tant que tels par les consommateurs ? L’objectif est louable mais pousse les distributeurs à les emballer ou à les étiqueter, un non-sens dont se passeraient bien les consommateurs français. D’autant plus qu’une solution existe et porte ses fruits en Suède, aux Pays-Bas et en Belgique : le « natural branding », ou marquage naturel. La technique consiste à imprimer un mot ou un symbole au laser, en enlevant une quantité infime de la peau du fruit ou du légume (voir la vidéo ci-dessous). Un « tatouage » qui n’affecte en rien les qualités du produit ni sa durée de conservation. Et qui répond à l’interdiction de coller des étiquettes en plastique sur les fruits et légumes, en vigueur depuis le 1er janvier 2022 dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire.
Ni papier, ni encre, ni colle
« Se préoccuper des autocollants sur les fruits et légumes peut sembler futile au regard de l’ampleur du défi environnemental, pointe le site L’ADN. Cependant, les supprimer des produits pourrait générer d’énormes économies de plastique, d’énergie et d’émissions de CO2. » Un argument confirmé par le distributeur néerlandais de produits frais biologiques Eosta, qui affirme avoir économisé près de 50 millions d’emballages en plastique grâce à la technique du marquage naturel. Et qui précise que le tatouage au laser ne consomme ni papier, ni encre, ni colle, tout en dépensant « moins de 1 % de l’énergie nécessaire à un autocollant ».
Repéré sur : L’ADN