La pandémie booste les marketplaces
Tous les clignotants sont au vert pour les marketplaces. D’après une étude que vient de réaliser Yougov pour Stripe, un acteur du paiement en ligne, plus de la moitié des Français (52 %) préféreraient faire l’ensemble de leurs achats en ligne sur un seul site, plutôt que de commander auprès de plusieurs e-commerçants ou marques indépendantes. La tendance est encore plus marquée chez les moins de 25 ans qui sont 62 % à plébisciter ce mode d’achat. Sans surprise, les consommateurs apprécient la praticité des marketplaces, la possibilité d’accéder à un plus grand nombre de marques et d’en découvrir de nouvelles. D’après le spécialiste de la conception de marketplaces, Mirakl, les ventes sur les marketplaces ont connu une croissance de 81 % en 2020.
Le modèle des marketplaces attire des commerçants et des TPE
L’essor des marketplaces est soutenu par la demande des consommateurs qui digitalisent leurs achats mais aussi par l’explosion de l’offre. Entre de grands acteurs comme Amazon, mais aussi Cdiscount, Fnac, Leboncoin, ManoMano, La Poste…, et des plateformes spécialisées sur le commerce de proximité ou les produits écoresponsables, les marketplaces couvrent aujourd’hui tous les champs de la consommation. La plupart des grandes enseignes ont adopté ce modèle pour leur site de e-commerce, à l’instar de Decathlon qui a pu multiplier par 4 son offre en ligne. Les marketplaces attirent aussi des commerçants et des TPE qui veulent développer rapidement leurs ventes en ligne et profiter de la visibilité d’une plateforme ombrelle, plutôt que de lancer leur propre site de e-commerce.
Repéré sur : Comarketing News
PLUS DE TENDANCES
La nouvelle appli de Decathlon se pose en concurrent de Netflix
Trouver facilement les meilleures sorties nature autour de soi. C’est ce que propose l’application Decathlon Outdoor que vient de lancer l’enseigne. Elle référence pour l’instant plus de 5 000 randonnées. Le parcours idéal se trouve en fonction du niveau de difficulté mais aussi de la thématique pour des sorties Panorama, Faune, Sport, Zen, Food, etc. « Le maître-mot, c’est l’accessibilité. Notre but, c’est de créer le déclic, d’accompagner et de mettre les gens dehors, explique à GEO.fr César Bygodt, responsable communication de Decathlon. L’idée, plutôt que de rester devant son écran, c’est de lâcher son téléphone et de passer du temps à l’extérieur. » « L’application prend comme concurrent Netflix, lance même Nathalie Beugé, product marketing manager de Decathlon Outdoor. La plateforme rend la nature plus attrayante que les écrans. Notre technologie est positive car c’est le temps passé dehors par les utilisateurs qui nous anime, pas celui passé sur notre application. »
TikTok mène la danse sur le e-commerce
L’application de partage de vidéos affiche chaque jour un peu plus ses ambitions en matière de e-commerce. D’après Bloomberg, elle vient de démarrer une expérimentation avec plusieurs marques européennes, dont le label britannique de streetwear Hype, afin de leur permettre de vendre directement leurs produits dans l’application. Les marques avaient déjà la possibilité de faire du commerce sur TikTok mais en proposant un lien vers leur site marchand. Avec le test en cours, les utilisateurs n’ont plus à sortir de l’application. L’expérience est plus fluide pour les consommateurs, et plus profitable pour TikTok. L’application laissera les marques gérer leurs boutiques et l’envoi des commandes, mais collectera les paiements…
L’école du e-commerce de Showroomprivé se renforce avec Oney
Le site de vente événementielle vient d’annoncer un partenariat avec la banque en ligne Oney afin de renforcer le programme de son école du e-commerce. Showroomprivé a créé en 2017 cette école 100 % gratuite pour les étudiants. « Le projet est avant tout philanthropique : le but est d’aider des personnes à retrouver le chemin de l’emploi, notamment des femmes, qui composent 60 % de notre dernière promotion », indique dans LSA Thierry Petit, PDG de Showroomprivé. La formation dure quatre mois dans les locaux de l’école à Roubaix, suivie d’un stage de 6 mois en entreprise. Elle permet de devenir trafic manager, designer web, spécialiste du marketing web ou encore développeur. Des métiers aujourd’hui en tension. 140 élèves ont déjà suivi le cursus, 40 % venant de quartiers prioritaires. Un dernier chiffre : 83 % des étudiants ont aujourd’hui trouvé un poste, créé leur propre entreprise ou repris des études plus longues.