
Pimkie expérimente la vente de vêtements d’occasion au kilo
À l’occasion de la réouverture des commerces d’habillement le 19 mai, Pimkie a préparé une nouvelle expérience pour ses clientes : la vente de vêtements d’occasion au kilo. Quatre boutiques de l’enseigne détenue par l’Association familiale Mulliez, à Paris, Lille, Bordeaux et Rouen, ont déployé un espace nommé « RE.love shop » où les clientes trouveront des articles de seconde main et… une balance, façon épicerie vestimentaire. Le barème est fixé à 30 euros le kilo durant la saison estivale (jusqu’à fin août), et 20 euros pour la saison hivernale. L’enseigne affiche même un tableau indicatif du prix des vêtements selon leur poids : en été une jupe, environ 250 g, coûte ainsi 7,5 euros ; le tee-shirt est à 2 euros ; et une veste (500 g) revient à 15 euros. Les chineuses trouveront principalement des fripes de marques coréennes et japonaises, dont Uniqlo, Pimkie évitant ainsi de vendre des articles provenant de concurrents directs d’origine française.
« Rattraper par le col les jeunes consommatrices »
À l’instar d’autres enseignes de prêt-à-porter, l’enseigne se positionne sur une mode plus responsable. « Parce qu’un vêtement peut avoir plusieurs vies et plusieurs styles, Pimkie prône le ‘rien à jeter’, et facilite ainsi l’accès à la seconde main pour les personnes qui souhaitent donner une nouvelle chance à la mode », explique-t-elle. Avec cette offre, Pimkie espère aussi « rattraper par le col les consommatrices âgées de 18 à 25 ans, qui, de plus en plus, s’habillent dans les friperies et sur l’application Vinted », décrypte Le Monde.
L’idée est d’élargir le socle de la relation avec les clientes, en proposant de nouveaux services écoresponsables qui permettent de les fidéliser. Une tendance forte que nous avons récemment illustrée dans notre article Consigne, location, occasion… Les nouveaux services « verts » qui enrichissent la relation.
Repéré sur : Fashion Network
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