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Pour un leadership durable : démonstration en 5 points

15/05/2023

À l’heure de la durabilité, les entreprises ont besoin de re-piloter leur stratégie pour rester pérennes et s’inscrire dans le sillon des nouvelles valeurs actuelles, qui impliquent responsabilité, transparence et cohésion. Comment les leaderships peuvent-ils endosser ces exigences récentes ? Changer sans se renier ou l’art de se transformer !

1. Soigner son intégration sociale

Beaucoup d’entreprises ont pris le virage de la transformation positive dans de nombreux domaines dont celui du bien-être de leurs salariés, ce qui implique une meilleure gouvernance et des échanges plus fluides en interne comme en externe. Face à des salariés plus exigeants envers leurs organisations mais qui sont aussi plus engagés dans la réussite collective d’un projet, l’entreprise vise aujourd’hui l’exemplarité en interne mais également dans sa politique d’achats, le choix de ses prestataires, etc. Son leadership se mesure aujourd’hui à sa capacité à s’intégrer dans son environnement et à la façon dont elle considère les éléments extérieurs, les changements et les défis qui s’imposent à elle. Son rôle de modèle compte beaucoup pour les salariés actuels. Les efforts à fournir sur le plan social font ainsi intégralement partie de ses nouvelles prérogatives.

2. Maintenir une soutenabilité économique

L’entreprise est un agent économique qui participe au pouvoir d’achat des citoyens. De fait, elle a une responsabilité locale, nationale ou mondiale en fonction de la façon dont elle contribue à faire prospérer les territoires et leurs habitants. L’entreprise n’est plus dans une logique de croissance et de profits à tout prix. Là encore, sa position omnisciente dans la vie des citoyens l’oblige à penser son économie de manière sociale et solidaire afin que la répartition des richesses soit la plus équilibrée possible.

3. Mesurer son impact environnemental

Le développement durable n’est plus un vague principe raisonnable, c’est aujourd’hui une réalité dont il est impossible de se défaire tant les enjeux sont immenses puisqu’il est question de la survie de la biodiversité et de toutes ses composantes y compris nous, les êtres humains. Le constat est purement factuel : la croissance infinie dans un monde aux ressources naturelles limitées est une illusion qui nous a trop longtemps bercés. L’entreprise a donc sa part de responsabilité dans le renouvellement de son modèle, qui intègre pleinement une meilleure gestion des ressources et des cycles de vie.

4. Travailler nos interdépendances

Et s’en réjouir ! Le leadership moderne est inévitablement connecté. Technologiquement et humainement. Plus question de faire cavalier seul, l’organisation qui se démarquera dans son modèle est celle qui saura tisser des liens de confiance avec ses partenaires et ses collaborateurs. Innover pour le bien commun et non pour grignoter des parts de marché. Les systèmes ont vocation à devenir beaucoup plus poreux entre eux et donc plus inclusifs. Ouvrir le champ des possibles, dégager de nouveaux horizons, le leadership durable puise dans la diversité de ses équipes et se fortifie grâce à la puissance de son réseau et des connexions qu’elles tissent à travers lui.

5. Se doter de convictions personnelles

Il ne s’agit pas de devenir du jour au lendemain le fervent défenseur d’une cause qui ne nous animait pas avant d’y voir un intérêt personnel. Là encore, la conviction personnelle doit être déployée pour servir le bien commun. Les postes de direction et de cadres dirigeants cultivent bon nombre de “soft skills” pour guider une équipe, devenir un référent solide et bien identifié. Être visionnaire, cette qualité compte encore. Cependant, on attend surtout d’un leader qu’il soit ancré dans son contexte social et environnemental mais aussi au sein de son équipe avec une réalité de terrain au plus proche du vécu.

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