Roland-Garros vend 5 000 sièges en NFT sur un court de tennis virtuel
Les NFT s’imposent dans l’univers du sport comme un levier pour créer de nouvelles communautés. Dernier exemple en date : Roland-Garros, qui a inauguré le 22 mai dernier un court de tennis virtuel et mis en vente 5 000 sièges sous la forme de NFT. Vendu au prix de 200 euros payables par carte bancaire et non en cryptomonnaie afin d’élargir la cible potentielle, chaque siège est numéroté, avec un design et un fond uniques (voir photo ci-dessus).
Concrètement, en achetant un siège dans cette réplique virtuelle du court central Philippe-Chatrier, les fans ne verront pas les matches qui s’y déroulent mais accéderont à quelques privilèges. Dans un premier temps, chaque propriétaire d’un NFT pourra participer à un tirage au sort pour gagner l’une des 55 balles de match jouées sur le court central pendant le tournoi. Des tirages ultérieurs leur procureront d’autres avantages : des invitations à jouer réellement à Roland-Garros, des places pour les prochaines éditions du tournoi, des rencontres avec des joueurs et joueuses professionnels, des visites dans les coulisses du stade, etc.
« Bâtir de nouvelles expériences dans le métavers »
L’objectif affiché par la Fédération française de tennis est de renforcer ses liens avec une nouvelle génération d’adeptes de la balle jaune, « y compris ceux qui peuvent être éloignés géographiquement de Roland-Garros ». « On a envie de prendre les tournants au bon moment, d’élever le niveau de jeu de nos équipes technologiques, pour être prêts à bâtir de nouvelles expériences dans le métavers, déclare la FFT. Tout ça nous semble aller dans un sens nécessaire pour rajeunir nos communautés de fans. »
Repéré sur : 20 Minutes
PLUS DE TENDANCES
Métavers : un agent général AXA ouvre la première agence virtuelle
L’initiative vient d’un agent d’assurances affilié au réseau AXA. François Pannecoucke, a créé « la première agence d’assurances en France dans le métavers », indique le journal Les Échos. S’ouvrant sur une salle d’attente avec canapés et plantes vertes, le lieu s’inspire d’une agence physique. « Il fallait que les locaux ressemblent le plus possible à ceux dans lesquels nous travaillons », revendique François Pannecoucke, installé à Bully-les-Mines, dans le Pas-de-Calais, où il emploie quatre salariés. Il a choisi d’installer son agence virtuelle sur la plateforme Gather, plus facile d’accès que d’autres univers dans le métavers comme The Sandbox ou Roblox. La création d’un avatar sur ce site ne prend que quelques secondes, et il n’y a pas besoin d’être équipé d’un casque de réalité virtuelle.
Nike met un pied dans les NFT avec des baskets virtuelles à 8 500 dollars
Nike accélère dans le métavers : le géant américain de l’habillement a dévoilé le 22 avril une nouvelle collection de baskets virtuelles. Baptisée « CryptoKicks », la collection a été conçue en collaboration avec le studio de mode digitale RTFKT (acronyme de « Artifact »), récemment racheté par la marque à la virgule. Associée à un NFT (« Non-Fungible Token »), un jeton numérique unique et traçable grâce à la technologie blockchain, chaque paire peut être portée par l’avatar de son propriétaire au sein de Nikeland, le monde virtuel lancé par Nike en novembre dernier sur la plateforme de jeu Roblox.
Réalité virtuelle : Ikea veut inspirer ses clients grâce à une expérience immersive
Ouvert en 2021, l’espace Ikea de Perpignan faisait déjà figure d’innovation au sein du groupe d’ameublement : cette antenne du magasin de Montpellier n’est en effet pas un point de vente, mais un « point de conseils » d’une superficie de 100 m2. Les clients y trouvent notamment de l’aide pour concevoir des projets complexes, comme une cuisine ou l’aménagement d’un dressing. Nouvelle étape en ce mois d’avril : le magasin expérimente un dispositif de réalité virtuelle permettant aux clients de se projeter dans un intérieur en taille réelle. « Cette expérience immersive est un test monde pour Ikea », explique dans L’Indépendant Christophe Cadic, Directeur digital d’Ikea France. Pas besoin de casque ou de lunettes 3D pour vivre cette expérience : les images sont envoyées par des vidéoprojecteurs sur trois murs blancs formant un espace de 9 m2. « Sur ces murs, développe Christophe Cadic, le client peut, en naviguant à sa guise sur une tablette interactive mise à sa disposition, faire apparaître la pièce à vivre de son choix : salle de séjour, salon, cuisine, salle de bains, chambres, diverses propositions de meubles, de coloris, d’ambiances, de décors (un chat qui fait sa toilette, une fenêtre donnant sur un jardin où l’on voit les feuilles des arbres bouger…). »