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Whatnot réinvente l’e-commerce avec ses enchères en livestreaming

« J’ai vendu pour 5 000 dollars d’objets de collection en 2 heures ! L’expérience a en quelque sorte parlé d’elle-même. » Voilà comment Grant Lafontaine, PDG et cofondateur de Whatnot, explique le succès foudroyant de sa plateforme vidéo de shopping en direct, dédiée aux collectionneurs et passionnés d’objets de toutes sortes. Tout a commencé il y a deux ans avec des ventes aux enchères de cartes Pokémon, certaines pépites pouvant s’échanger pour des milliers de dollars en quelques minutes. Depuis, la pandémie ayant popularisé le livestreaming, la plateforme s’est élargie : on peut y négocier toutes sortes de figurines ou cartes de collection, notamment celles des stars du football américain, mais aussi des vêtements ou des sneakers vintage. Et Whatnot prévoit de lancer une vingtaine de nouvelles catégories d’ici la fin de l’année.

« Une monétisation plus forte que celle disponible sur d’autres canaux »

En pratique, les utilisateurs doivent s’inscrire sur la plateforme et être authentifiés par Whatnot avant de pouvoir vendre leurs objets aux enchères. Quand un vendeur lance un livestream, une notification est envoyée aux acheteurs potentiels, qui peuvent alors réagir en direct, poser des questions ou enchérir sur l’article convoité. Pour attiser la curiosité des acheteurs, Whatnot organise également des « ventes mystères », par exemple une boîte de cartes dont le contenu est révélé une fois l’enchère terminée.

« Les acheteurs passent des heures chaque semaine à contribuer au contenu et à la communauté de l’application, tandis que les vendeurs obtiennent une monétisation plus forte que celle disponible sur d’autres canaux », décrypte Laela Sturdy, General Partner chez CapitalG, l’entité d’investissement de Google.

L’appli Whatnot est pour l’instant disponible uniquement en anglais, et si les acheteurs peuvent s’inscrire depuis de nombreux pays dont la France, les vendeurs doivent eux résider aux États-Unis. « Mais nous travaillons à étendre la vente à d’autres pays », précise Grant Lafontaine.

Repéré sur : L’Usine Digitale

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