The Body Shop transforme ses magasins en « hubs militants » pour attirer plus de clientes
Confrontée à une croissance molle et aux difficultés actuelles du commerce de détail, en particulier sur son marché d’origine au Royaume-Uni, l’enseigne de cosmétiques The Body Shop veut réinventer le rôle de ses magasins en les transformant en « hubs militants » et en mettant « l’activisme au cœur de sa stratégie de marque ». Créée en 1976 par Anita Roddick, acquise en 2006 par L’Oréal puis revendue en 2017 à l’entreprise brésilienne Natura, The Body Shop était déjà connue pour avoir lancé dans les années 1990 une campagne d’envergure visant à interdire les tests de cosmétiques sur les animaux. Un succès pour la marque, puisque l’Union européenne a interdit ces tests en 2013.
Des plateformes d’entraide pour des communautés de clientes
« Le militantisme fait partie de notre ADN, explique à Marketing Week Jessie Macneil-Brown, directrice globale de l’activisme de The Body Shop, un poste créé en septembre dernier qui en dit long sur les intentions de l’enseigne. Mais nous voulons aller plus loin en faisant de nos boutiques des centres d’activisme en faveur des droits des femmes et de l’égalité des sexes. » Les quelque 3 000 boutiques présentes dans 66 pays devraient ainsi former leur personnel et servir à terme de plateformes pour donner des conseils et fournir une entraide à des communautés de clientes militant pour ces thèmes.
« Toutes les marques devraient utiliser leurs ressources afin d’avoir un impact positif sur la société, ajoute Jessie Macneil-Brown. Cet impact doit être en accord avec les objectifs de votre marque, les convictions de vos collaborateurs et les valeurs de vos clients. » Une tendance que nous avons illustrée dans notre article « 2019, année de bascule pour des pratiques plus responsables ? ».
Repéré sur : Fashion Network