Nike : le design au service du cerveau en mouvement
Nike dévoile deux modèles de chaussures neuroscience-inspirées, Mind 001 et Mind 002, conçues pour activer la connexion corps-esprit via 22 nœuds en mousse sous la semelle. Cette initiative traduit une innovation à forte valeur émotionnelle et sensorielle, où le design devient un moyen de stimuler la concentration, le bien-être et la performance.
Nike franchit une nouvelle étape avec les Mind 001 et Mind 002, premières chaussures s’appuyant sur les neurosciences comme levier d’innovation sportive. Développées sur dix ans, elles intègrent 22 nodules sensoriels sous la semelle, destinés à stimuler les zones du cerveau liées à la perception corporelle et la concentration. L’initiative s’inscrit dans le courant du « neurodesign », où design, science et performance convergent pour améliorer l'expérience de l'utilisateur.
Le Nike Mind Science Department, issu du Sport Research Lab, a mobilisé les neurosciences pour étudier l’impact de la perception et des feed-back sensoriels sur la préparation, l’efficacité et le focus mental des athlètes. Ce département s’appuie sur un laboratoire mobile d’imagerie cérébrale-physique, rare dans l’industrie, et sur des tests auprès d’athlètes comme le footballeur international Erling Haaland. L’approche vise à influencer le « cerveau en mouvement », au service du sport comme de la récupération.
Une orientation qui fait écho à la montée des neurocosmétiques, ces soins nouvelle génération qui ne visent plus seulement la peau mais aussi l’équilibre émotionnel, symbole d’un bien-être désormais holistique. Unilever, acteur mondial de la beauté et de l’hygiène, intègre la « neurosignalling » à de nombreux lancements clés, notamment sa gamme de gels douche Lux Magical Orchid et la collection Olly. Ces produits s’appuient sur des technologies d’électroencéphalographie (EEG) : Unilever peut ainsi prouver, à l’aide de mesures précises des ondes cérébrales, la capacité de certains parfums à booster la confiance, relaxer l’utilisateur ou stimuler son énergie, en agissant sur des dimensions émotionnelles avant même le traitement conscient de l’information olfactive.
Au-delà du sport ou de la cosmétique, cette convergence annonce l’ère du neurodesign : un design fondé sur la compréhension des émotions, de l’attention et de la mémoire – là où l’esthétique rencontre la science cognitive.
Pourquoi c’est intéressant ?
Les neurosciences ouvrent une nouvelle voie : celle d’une innovation émotionnelle, où la performance passe autant par le mental que par la matière.
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