
H&M prête gratuitement des costumes pour les entretiens d’embauche
Alors que les initiatives de location de vêtements se multiplient, la marque suédoise de prêt-à-porter vient de lancer en Angleterre un service qui sort du lot. Baptisé One/Second/Suit, il permet aux clients d’emprunter un costume H&M gratuitement pendant 24 heures afin de le porter lors d’un entretien d’embauche. Un seul modèle de costume est proposé, une veste bleu marine avec son pantalon assorti, mais il est disponible dans toutes les tailles – de XS à XXL – et il inclut une chemise blanche, une cravate bleue et un mouchoir rouge (rien n’est prévu pour les femmes à ce stade). L’enseigne prend tous les frais à sa charge : la livraison du costume, son retour, ainsi que le nettoyage à sec. Mais attention aux retours tardifs, car passé le délai de 24 heures, le client sera facturé 57 euros, un montant reversé à des œuvres caritatives.
« De la confiance en prêt-à-porter »
« Les entretiens d’embauche peuvent être une expérience angoissante, mais nous pensons que rien ne devrait vous retenir, surtout ce que vous portez, explique Sara Spännar, responsable marketing et communication de H&M. One/Second/Suit est de la confiance en prêt-à-porter, c’est un signal au monde et un rappel à vous-même que vous avez ce qu’il faut. » Une assertion renforcée par le fait que « les employeurs évaluent les candidats en fonction des premières impressions en une seconde », d’où le nom du service.
Une solution au phénomène du « wardrobing »
Avec cette initiative inédite, H&M gagne sur tous les tableaux. La marque a reçu de nombreux commentaires positifs sur les réseaux sociaux. Elle redonne de la visibilité à ses vêtements associés au monde du travail, alors que ce segment a beaucoup souffert de la crise sanitaire. Enfin, elle parvient à transformer un problème en opportunité : près d’un quart des jeunes anglais âgés de 25 à 34 ans ont en effet recours au « wardrobing », une pratique qui consiste à commander des articles en ligne pour les porter une ou deux fois avant de les retourner et se faire rembourser. Grâce à One/Second/Suit, ces « consommateurs » pourraient bien devenir des clients…
Repéré sur : Capital
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Une appli récompense la fidélité en offrant des actions des marques achetées
Les clients seraient-ils plus fidèles s’ils étaient actionnaires des marques qu’ils achètent ? C’est l’idée de la startup Bumped : aux États-Unis, elle propose de récompenser les consommateurs avec des d’actions des entreprises partenaires. « Concrètement, pour chaque utilisateur de Bumped, l’application se charge d’ouvrir un compte-titres qui est ensuite alimenté selon ses achats », résume L’ADN. Le consommateur associe sa carte bancaire à l’application, ce qui permet de comptabiliser automatiquement ses dépenses. Parmi les marques partenaires de Bumped : Starbucks, Netflix, Chipotle ou encore Lyft. Selon les enseignes, les consommateurs reçoivent de 1 à 10 % du montant de leurs achats en actions.

Passion Beauté crée un blog animé par ses conseillères beauté
Le saviez-vous ? Avec 115 parfumeries en France, Passion Beauté est le premier groupement de parfumeurs indépendants. Depuis 4 ans, pour animer ses réseaux sociaux, l’enseigne a fait le choix de miser, non pas sur des influenceuses extérieures, mais sur l’expertise de onze de ses propres conseillères beauté et esthéticiennes. « Baptisées ‘Expertes Passion’, elles avaient été choisies grâce à un casting national mené dans l’ensemble des parfumeries de la coopérative », rappelle LSA. Alors qu’elles continuent de représenter l’enseigne sur les réseaux sociaux, une nouvelle étape s’ouvre avec la création d’un blog dont elles réaliseront les contenus.

FDJ hybride ses jeux dans une logique omnicanale
Pour la Française des Jeux aussi, 2020 a été une année inédite. « Dans notre activité, le point de vente physique est essentiel et nous avons une vraie relation partenariale avec les 30 000 bars-tabacs-presse qui distribuent nos produits », souligne dans une interview à RelationClientMag.fr, Cécile Lagé, DGA, en charge de la loterie, des clients et du divertissement au sein du groupe FDJ. Dans ce contexte, le premier confinement a été une période difficile. « Pendant deux mois (…), nous avons perdu la moitié de nos mises du fait de la baisse de fréquentation des points de vente restés ouverts et de l’offre de paris sportifs réduite par l’annulation des compétitions sportives », indique Cécile Lagé. Les joueurs se sont naturellement tournés vers le digital, qui est passé, en 2020, de 5 à 10 % des mises. À partir du mois de mai, les joueurs ont repris leurs habitudes en point de vente, mais sans se couper du canal digital. « Ce qui valide notre stratégie omnicanale, souligne Cécile Lagé. Le digital constitue un service complémentaire en soutien de notre activité. »