La Redoute déploie sa stratégie phygitale chez les Galeries Lafayette
« Shop-in-shop : l’essor des magasins ‘poupées russes’ ». C’est le titre d’un article que nous venons de publier. Chaque semaine ou presque apporte en effet l’annonce du déploiement de magasins au sein d’une enseigne. Les Galeries Lafayette viennent ainsi d’indiquer qu’elles allaient accueillir, d’ici la fin de l’année, 53 points de vente La Redoute. 33 corners seront consacrés au prêt-à-porter, sur des surfaces de 30 à 40 mètres carrés. « Fort d’un positionnement accessible, le prêt-à-porter La Redoute Collections viendra parfaitement compléter l’offre des magasins Galeries Lafayette », souligne le groupe.
Un parcours phygital
20 corners seront, eux, dédiés à la décoration, proposant les produits des marques La Redoute Intérieurs et AMPM, l’autre signature de l’enseigne dans l’univers de la maison. Sur des espaces de 100 à 150 mètres carrés mettant en scène des ambiances « lifestyle », La Redoute y déploiera sa stratégie phygitale. Les clients pourront ainsi « compléter leur parcours d’achat en magasin par des commandes Internet via les tablettes mises à disposition ou sur leur propre smartphone via l’application La Redoute », décrit Ecommercemag.fr.
Une nouvelle étape après le rachat de La Redoute
L’ouverture de ces 53 points de vente La Redoute chez les Galeries Lafayette marque une « nouvelle étape » dans le rapprochement entre les deux sociétés, selon un communiqué conjoint. Les Galeries Lafayette ont en effet racheté en 2017 51 % du capital de La Redoute avec une option pour monter à 100 %. Les deux marques continuent d’évoluer de manière autonome, conservant notamment leurs dirigeants, mais en s’efforçant de développer des synergies.
Repéré sur : Ecommercemag.fr
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Intersport mise sur les marques et engrange des points
L’objectif d’Intersport d’ici 2024 : détrôner le leader Decathlon sur le marché du sport. Pour y arriver, l’enseigne a choisi une stratégie inverse à celle du numéro 1. Alors que Decathlon privilégie ses marques propres, Intersport mise lui sur les marques, qui représentent 80 % de son chiffre d’affaires. Et quand Decathlon renonce à sa carte de fidélité et abandonne les soldes pour une politique de « prix bas tous les jours », Intersport réalise, lui, de « 35 % à 40 % » de ses ventes en soldes ou en promotions, autour de 42 opérations promotionnelles par an qui ont dopé le trafic en magasin de 3,2 % en 2018, précisent Les Échos.