
Le vrac gagne toutes les boutiques de The Body Shop
Comme nous le décryptons dans notre dossier « La RSE fait bouger les parcours clients », la vente en vrac gagne chaque jour de nouveaux produits et de nouvelles marques. D’après Nielsen, 19 % des foyers français, soit environ 5,4 millions de personnes, consomment désormais régulièrement des produits achetés en vrac. The Body Shop vient à son tour de rejoindre le mouvement. Des « refill stations » vont être installées dans l’ensemble des boutiques de l’enseigne dans le monde d’ici 2025. Mais la transition sera plus rapide en France. « Les premières refill stations vont être installées à Paris d’ici la fin du mois de mars dans notre boutique près de l’Hôtel de Ville, puis dans celle du Passage du Havre. Ensuite, nous équiperons progressivement nos magasins en province. Nous espérons terminer le déploiement dans nos 47 magasins d’ici la fin octobre », indique à LSA Hugues Laurençon, directeur général de The Body Shop pour la France et le Benelux.
Jusqu’à 76 euros d’économies par an pour les clients les plus fidèles
Gels douche, shampooings, après-shampooings, savons liquides pour les mains… 12 produits d’hygiène seront proposés en vrac. The Body commercialisera un flacon réutilisable en aluminium pour le conditionnement. Ce qui réduira les emballages en plastique et permettrait de réaliser jusqu’à 76 euros d’économies par an pour les clients les plus fidèles. Pour des raisons d’hygiène, les flacons seront remplis par le personnel du magasin. Si le vrac s’impose de plus en plus dans les habitudes de consommation, cette pratique marque aussi un retour aux années 1970, avant que le recours aux emballages en plastique ne se généralise. « Quand Anita Roddick a fondé The Body Shop en 1976, elle demandait aux clients de ramener les flacons pour qu’elle puisse les remplir à nouveau », pointe Hugues Laurençon.
Repéré sur : LSA
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L’Oréal et Carrefour s’associent pour le recyclage des emballages cosmétiques
« Comme pour les ampoules ou les piles, nous voulons que les clients rapportent les emballages pour que nous puissions les recycler et leur donner une deuxième vie », explique à Republik Retail Céline Brucker, directrice générale de L’Oréal Grand Public France. Cette démarche a pris forme en juillet dernier quand L’Oréal France a noué un accord avec TerraCycle pour créer une filière spécifique de collecte et de recyclage des emballages des produits de beauté. 600 points de collecte ont ainsi déjà été installés sur le territoire français, notamment dans des pharmacies. Une nouvelle étape vient d’être franchie avec l’arrivée d’un troisième partenaire : Carrefour. Le distributeur va déployer des bornes de collecte dans 331 de ses magasins, dont 235 hypermarchés.

Les Français prêts à s’engager pour une mode plus responsable
70 % des Français se disent prêts à ne plus acheter de vêtements « fast fashion » et 64 % dépenseraient plus pour s’assurer de la provenance RSE d’un article. Issus d’un sondage Ifop réalisé pour le média Nouveau Modèle, ces chiffres révèlent l’importance croissante que revêt une mode plus responsable pour les Français. Ainsi, plus des deux tiers d’entre eux (69 %) déclarent accorder de l’importance aux conditions de fabrication de leurs vêtements. Mais sont-ils prêts pour autant à débourser plus pour des articles éthiques ? Là aussi, près des deux tiers (64 %) disent oui.

Decathlon lance son site Seconde Vie, dédié aux produits reconditionnés
Après avoir déployé des corners « Seconde Vie » dans 24 de ses magasins, Decathlon accélère en lançant un site web du même nom. L’enseigne a déjà un site dédié à la vente de matériels d’occasion, mais les produits « Seconde Vie » n’ont jamais été utilisés par des clients : il s’agit d’articles de sport reconditionnés et vendus avec une décote moyenne de 20 %. D’où proviennent-ils ? Le site liste trois cas possibles : un produit commandé sur Internet est arrivé défectueux chez un client qui l’a donc renvoyé ; le packaging du produit a été endommagé en entrepôt ou lors du transport, ne permettant pas une vente en neuf ; un sportif n’est pas parvenu à monter son appareil et a été contraint de le retourner.