Leroy Merlin apporte une nouvelle brique de service en connectant ses clients à des artisans
Pour accompagner ses clients après l’achat, Leroy Merlin proposait déjà les services de « jobbers », des particuliers experts du bricolage, grâce à la startup Frizbiz dont elle est actionnaire depuis 2015. Aujourd’hui, l’enseigne va encore plus loin en proposant de mettre ses clients en relation avec des artisans qualifiés. C’est « une brique de service supplémentaire », décrit L’Usine Digitale. Le système est testé depuis l’automne dernier dans quatre magasins Leroy Merlin grâce à la plateforme de mise en relation Quotatis (qui appartient au même groupe, ADEO). Les clients, en magasin ou en ligne, peuvent ainsi acheter la prestation d’un professionnel du bâtiment au moment de valider leur achat. Le service est facturé selon la nature des travaux via un forfait prédéfini, avec des délais également garantis.
Transparence et fluidité
À partir des infos recueillies par Leroy Merlin sur les travaux à effectuer, Quotatis lance un appel à son réseau d’artisans professionnels. Pour Jacques Lorne, DG de Quotatis Groupe, « ce qu’attendent les particuliers aujourd’hui, c’est de la transparence sur les coûts et sur les délais. De leur côté, les artisans veulent développer leur entreprise, ils cherchent des chantiers. Tous demandent plus de fluidité pour un certain nombre de travaux simples. » La veille de l’intervention, client et artisan reçoivent un SMS pour rappeler à chacun le rendez-vous. Après les travaux, le client est sollicité par mail pour répondre à une enquête de satisfaction.
Toute l’Île-de-France en juillet
Après six mois d’expérimentation, plus de 400 projets ont été menés. Des pistes d’amélioration sont envisagées, comme des créneaux horaires resserrés pour le début des travaux et une meilleure communication pour faire connaître le service. 150 artisans sont inscrits, avec l’objectif d’arriver rapidement à un réseau de 500 professionnels. Le service sera déployé d’ici juillet sur l’ensemble des magasins en Île-de-France (28 magasins), avant une généralisation sur la France entière.
Repéré sur : L’Usine Digitale
PLUS DE TENDANCES
Oui.sncf vend maintenant des billets sur Cdiscount
Il est désormais possible d’acheter des billets de la SNCF sur Cdiscount. C’est le résultat d’un partenariat stratégique entre Oui.sncf et le deuxième site marchand de France (derrière Amazon) avec 20 millions de visiteurs uniques par mois. Oui.sncf se présente, lui, comme le premier site français en termes de volume d’affaires, avec 4 milliards d’euros de ventes en 2018. Pour la SNCF et sa filiale, ce partenariat est le moyen de diversifier les canaux de distribution alors que se profile l’ouverture à la concurrence du trafic ferroviaire en 2020. « Ma conviction, c’est qu’il faut aller plus loin dans l’intensification de notre dynamique commerciale, explique à L’Écho touristique Alexandre Viros, directeur général d’e-voyageurs SNCF qui coiffe Oui.sncf. Nous devons nous positionner là où le client se situe, d’où ce premier partenariat avec Cdiscount. Mais nous ne sommes pas exclusifs. Nous sommes une maison ouverte, qui s’ouvrira de plus en plus. »
La Redoute déploie sa stratégie phygitale chez les Galeries Lafayette
« Shop-in-shop : l’essor des magasins ‘poupées russes’ ». C’est le titre d’un article que nous venons de publier. Chaque semaine ou presque apporte en effet l’annonce du déploiement de magasins au sein d’une enseigne. Les Galeries Lafayette viennent ainsi d’indiquer qu’elles allaient accueillir, d’ici la fin de l’année, 53 points de vente La Redoute. 33 corners seront consacrés au prêt-à-porter, sur des surfaces de 30 à 40 mètres carrés. « Fort d’un positionnement accessible, le prêt-à-porter La Redoute Collections viendra parfaitement compléter l’offre des magasins Galeries Lafayette », souligne le groupe.
Intersport mise sur les marques et engrange des points
L’objectif d’Intersport d’ici 2024 : détrôner le leader Decathlon sur le marché du sport. Pour y arriver, l’enseigne a choisi une stratégie inverse à celle du numéro 1. Alors que Decathlon privilégie ses marques propres, Intersport mise lui sur les marques, qui représentent 80 % de son chiffre d’affaires. Et quand Decathlon renonce à sa carte de fidélité et abandonne les soldes pour une politique de « prix bas tous les jours », Intersport réalise, lui, de « 35 % à 40 % » de ses ventes en soldes ou en promotions, autour de 42 opérations promotionnelles par an qui ont dopé le trafic en magasin de 3,2 % en 2018, précisent Les Échos.