Les « nano-influenceuses » réinventent les réunions Tupperware

Les « nano-influenceuses » réinventent les réunions Tupperware

« Facebook et les autres plateformes sociales sont depuis quelques années devenues le théâtre d’une étonnante économie portée par des quidams très motivées et créatives, observe le magazine Stratégies. Bienvenue dans l’univers des ‘nano-influenceuses’. » Ce sont des particulières qui ont relativement peu d’abonnés (souvent moins de 500 followers), mais qui s’emploient à recommander à leur communauté les bienfaits de nouveaux produits. Les marques qui les recrutent sont, pour la plupart, dans l’univers de la beauté et des cosmétiques, avec des enseignes comme Nu Skin, Natura, Amway ou encore It Works.

Une activité en plein boom

Cette activité baptisée marketing de réseau ou marketing/vente multi-niveau est en plein boom. Elle renouvelle le principe des réunions Tupperware. « Je travaille depuis juillet avec la marque cosmétique Nu Skin, témoigne dans Stratégies Vanessa, parallèlement esthéticienne à son compte. J’ai été démarchée par une amie qui faisait la promotion d’un dentifrice blanchissant. Pour le moment, cela constitue un complément de salaire, qui m’a permis de me financer un voyage en Inde. Mais l’amie qui m’a recrutée vit à 100 % de cette activité. »

Jusqu’à 7 000 euros par mois

Les vendeuses (on parle de « distributrices ») perçoivent une commission sur les ventes qu’elles génèrent. Et celles qui recrutent des conseillères touchent un pourcentage du volume total des ventes de leur équipe. « La personne qui nous a recrutées possède un groupe de plus de 120 distributrices et touche une rémunération qui varie entre 3 000 et 7 000 euros nets par mois », indique Vanessa.

Pas plus de 20 % de messages publicitaires

Ces nano-influenceuses bénéficient de conseils, via un groupe Facebook privé, pour gérer au mieux leur activité. Avec des vidéos comme « Comment rendre ses feeds Facebook et Instagram attractifs » ou « Comment développer sa base abonnés ». Pour ne pas submerger leurs abonnés avec des messages commerciaux, il est conseillé d’émettre 80 % de messages relatifs à la vie quotidienne pour 20 % seulement consacrés à la publicité.

Repéré sur : Stratégies

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