Cyrillus lance une collection non genrée pour faire durer les vêtements

Outre-Manche, l’équipementier sportif a trouvé une solution simple pour aider ses clients à recycler leurs chaussures et leurs vêtements, tout en en les fidélisant : Adidas rachète en bons d’achat les articles de moins de 5 ans que lui rapportent ses clients. La marque s’est associée avec une startup spécialisée, Stuffsr, qui gère la logistique pour remettre si possible en état les produits et les revendre, ou bien pour les recycler. Pour l’instant réservée aux membres britanniques du programme de fidélité d’Adidas, cette initiative pourrait s’étendre à d’autres pays en 2020. Elle correspond à la volonté de la marque de favoriser une mode plus durable. Adidas travaille par exemple sur une chaussure de course entièrement recyclable appelée Futurecraft Loop : une fois usée, elle pourra être renvoyée à l’équipementier qui la réduira en granules pour produire une nouvelle paire, entraînant zéro déchet.

Le e-commerçant allemand a ouvert à Berlin, en toute discrétion, un magasin de vente de vêtements d’occasion. L’enseigne baptisée Zircle (contraction de Zalando et de Circle, pour économie circulaire) propose des articles de mode féminine à des prix très bas : 3, 5 ou 7 euros. Cette boutique pilote s’approvisionne en achetant des vêtements sur l’application Zalando Wardrobe. Cette autre initiative du site de e-commerce, lancée en 2018 en Allemagne, permet aux consommateurs de revendre et d’acheter entre eux des vêtements d’occasion. « Avec Zircle, nous voulons comprendre comment fonctionne le marché offline de la mode de seconde main, explique Zalando. Notre métier de base est, et restera, le commerce online. Mais pour certains pans de l’activité, nous envisageons aussi le futur de la mode comme une combinaison du meilleur des deux mondes (les boutiques online et offline). »

Pour mieux répondre aux nouvelles attentes de ses clients, qui privilégient désormais l’usage à la possession et se préoccupent de l’impact écologique de leurs achats, Ikea multiplie les initiatives « responsables ». Le géant suédois du meuble vient ainsi d’annoncer qu’il allait tester la location de mobilier dans ses magasins en Suisse. Dans un premier temps, l’option de leasing concernera des fournitures de bureau pour les clients professionnels, mais elle pourrait rapidement être étendue à la mise en place d’un véritable service d’abonnement pour tous les styles d’ameublement.