L’Occitane invente le « Nespresso » de la beauté
En partenariat avec Rowenta, L’Occitane a présenté au CES de Las Vegas un appareil permettant de créer des cosmétiques personnalisés. À la manière des cafetières Nespresso, cette machine baptisée Duolab utilise des capsules pour fonctionner. L’utilisateur combine deux capsules, une base et un concentré d’actifs, que l’appareil mélange et chauffe pour fabriquer en 90 secondes une dose de soin, applicable immédiatement. L’intérêt du dispositif est de pouvoir personnaliser le cosmétique. La machine est en effet livrée avec un outil de diagnostic qui évalue les besoins de la peau, et propose un protocole de soin spécifique, éventuellement différent entre le matin et le soir. L’utilisateur a à sa disposition une gamme de trois bases hydratantes et cinq concentrés, soit 15 combinaisons différentes possibles.
Le retail devient service : les lessives Tide ouvrent leurs propres pressings
Tide, la marque de lessive du groupe Procter & Gamble, vient d’annoncer la création de Tide Cleaners, un service de blanchisserie et de pressing. Son ambition : disposer de 2 000 points de contact d’ici 2020 aux États-Unis. Tide possédait déjà un embryon de réseau de laveries, souvent sous franchise. Mais la marque entend structurer cette offre et l’étendre à tout le pays. Concrètement, Tide Cleaners s’appuiera sur des pressings traditionnels mais surtout sur des casiers de dépôts accessibles 24h/24 et 7j/7 dans les immeubles, bureaux et commerces de proximité. La marque dit en installer 350 par mois. Ces casiers sont utilisables via l’application Tide Cleaners, qui envoie une notification une fois les vêtements lavés et ramenés dans le casier.
CES de Las Vegas : La Poste innove avec un parcours patient de A à Z
Le groupe La Poste a de nouveau profité du CES de La Vegas, le grand salon mondial des nouvelles technologies, pour dévoiler ses innovations dans le domaine de la e-santé. Objectif : simplifier la vie des patients et faciliter les parcours de soins. L’an dernier, le groupe avait annoncé le lancement d’une application pour collecter et gérer les données de santé, La Poste eSanté, qui s’apparente à un carnet médical numérique permettant d’échanger plus facilement avec les médecins. En 2019, le groupe revient avec de nouveaux projets. « On est passé en mode industriel cette année », confie à L’Usine Digitale Nathalie Collin, Directrice Générale Adjointe en charge du Numérique et de la Communication. Le groupe présente ainsi le résultat de trois partenariats qui devraient changer le quotidien des patients avant, pendant et après l’hospitalisation.
Air France pourrait se lancer sur le marché des billets d’occasion
Depuis cet été, Air France teste discrètement un nouveau service baptisé FlexFly qui permet à ses clients de revendre leurs billets quand ils ne peuvent pas les utiliser. Concrètement, la personne qui détient un billet ni modifiable ni remboursable se rend sur le site de FlexFly pour y déposer une annonce et attend qu’un acheteur potentiel se manifeste. Si le billet trouve preneur, le vendeur recouvre la moitié de la somme qu’il avait initialement déboursée. Quant à l’acheteur, il est aussi gagnant puisque ce billet d’occasion est toujours moins cher que celui qu’il achèterait directement chez Air France pour le même vol : selon Le Figaro, « l’économie ne dépasse jamais 50 % et se situe le plus souvent aux alentours de 25 % ».
La voiture, un marché phare pour les assistants vocaux
Google, Apple, Microsoft, Amazon, IBM, Baidu, Alibaba... Tous les géants de la high-tech bataillent pour que leur assistant vocal devienne le compagnon de route des automobilistes. « Le contrôle vocal est aujourd’hui disponible sur de nombreux appareils électroniques, les clients s’attendent donc à retrouver les mêmes fonctionnalités dans leur véhicule. D’autant qu’elles leur permettent de garder les mains sur le volant et les yeux sur la route », explique Henning Schneider, ingénieur chez Ford Europe, au Journal du Net.
Kering teste le luxe par abonnement
L’annonce est passée inaperçue lors de la présentation des résultats du groupe mais a retenu l’attention du site FashionNetwork : François-Henri Pinault, le PDG du groupe, a lui-même indiqué que Kering testait actuellement un type de modèle de vente « par abonnement » dans le cadre d’un programme interne portant sur les stratégies de rupture. « Nous regardons les modèles de ‘souscription’, a déclaré le PDG de Kering. Je n’aime pas le mot ‘location’ car ce n’est pas exactement ça : il s’agit plutôt d’une sorte d’abonnement proposé sur certains types de produits. Cela existe aujourd’hui dans l’univers du mass-market. Cela n’existe pas dans un univers luxe. La question qui se pose, c’est ‘Est-ce qu’on peut amener ce modèle-là dans le luxe ? Et, si oui, qu’est-ce que cela veut dire ?’ Nous sommes en train de tester cela avec des partenariats extérieurs au groupe. »