
Gémo lance le « prêt-à-vivre » pour conquérir de nouveaux clients
L’enseigne de prêt-à-porter à bas prix du groupe Éram fête cette année ses 30 ans et en profite pour se réinventer, portée par son nouveau concept du « prêt-à-vivre ». « ‘Prêt-à’, c’est la notion de simplification, et ‘vivre’ désigne la relation et le plaisir, au-delà du lien transactionnel avec le client », explique Renaud Montin, directeur marketing et digital de Gémo. Concrètement, la marque propose désormais des packs adaptés aux événements clés de la vie des clients : pour septembre, par exemple, le pack « Rentrée des classes » inclut « un haut, un bas et un service en partenariat avec C-MonÉtiquette (étiquettes personnalisées pour enfants) », précise le site Ecommercemag.fr.

Ikea teste la fin du parcours fléché en magasin pour une expérience plus immersive
C’est une petite révolution, à l’échelle de ses magasins, que prépare le géant de l’ameublement : supprimer son emblématique parcours d’achat qui entraîne les consommateurs d’un univers de la maison à un autre. Cette mécanique est pourtant bien rodée, rendant difficile de sortir d’un magasin les mains vides, mais elle ne semble plus totalement en phase avec les attentes des clients, en quête de plus de liberté et d’individualisation des parcours. Pour assurer la relève, Ikea expérimente un nouveau format, déjà décliné à Szczecin en Pologne et depuis peu à Shanghai en Chine. Les clients ne sont plus contraints de suivre un cheminement obligatoire et peuvent accéder aux caisses à tout moment. Surtout, l’enseigne mise sur une expérience plus immersive, afin notamment de promouvoir les comportements écoresponsables. Les clients peuvent ainsi participer à des ateliers visant à encourager un mode de vie plus durable, dédiés aux économies d’énergie, aux réparations d’objet, à la cuisine sans déchet, au rôle des plantes d’intérieur, etc. « Vous pourrez voir comment faire vivre votre maison dans le plein respect de la nature », promet l’enseigne.

Decathlon : un nouveau programme de fidélité pour plus d’affinités… et de données
Decathlon lance en cette rentrée un tout nouveau programme de fidélité, Decat’Club, qui coche toutes les cases des meilleures pratiques du secteur. De façon classique, les membres de ce programme recevront des points pour chacun de leurs achats en ligne ou en magasin. Mais ils en gagneront aussi grâce à leurs actions et à leur engagement autour de trois thèmes : faire du sport, agir pour la planète et contribuer en donnant leur avis. Une heure d’exercice physique par semaine permettra ainsi d’obtenir des points, tout comme réaliser « une action positive pour la planète » (choisir un produit écoconçu ou d’occasion, par exemple). Partager son expérience en ligne après un achat sera aussi récompensé. L’expert de la grande conso Olivier Dauvers souligne « une dimension communautaire/affinitaire rarement vue (…) L’approche “non-marchande” est bigrement intéressante car elle alimente la mission de l’enseigne : inciter à faire du sport (…). » Les points obtenus donnent droit à des cartes cadeaux de 5 à 40 euros, à des livraisons gratuites à domicile, à des séances individuelles de coaching sportif, etc.



Avec Links, Carrefour monétise ses 6 milliards de données clients
Avec 80 millions de clients dans le monde, 50 millions de porteurs de la carte de fidélité et 6 milliards de transactions enregistrées par toutes ses filiales, le groupe Carrefour ne manque pas de données. D’où l’idée de créer une plateforme pour mieux les exploiter. Baptisée Links, la nouvelle filiale s’appuie sur trois partenaires – Google, Criteo (spécialiste français du ciblage publicitaire) et LiveRamp (pour l’analyse statistique des parcours d’achat) – afin de proposer aux clients des expériences plus personnalisées, en magasin comme en ligne. Carrefour Links utilise l’intelligence artificielle pour mesurer les comportements des clients, rendre compte de l’efficacité des campagnes marketing et proposer des modèles prédictifs de la demande. « Contre des données, le client peut ainsi bénéficier d’une navigation personnalisée avec des publicités ciblées », décrypte L’Usine Digitale.