
Lidl se lance dans les services cloud
La diversification qu’entreprend Schwarz Group, la maison mère de Lidl, peut surprendre au premier abord : le groupe vient d’annoncer son intention de devenir… un fournisseur de services cloud ! Très concrètement, il vient ainsi de racheter une société spécialisée, Camao IDC. Cette annonce est l’occasion de rappeler le poids que le digital occupe déjà au sein de la maison mère de Lidl : sa branche informatique emploie 3 000 personnes, gérant 20 000 serveurs pour le groupe. « Faire de ses services informatiques une source de revenus est une tendance qui s’accélère dans le retail », commente le magazine LSA. Le leader actuel des services sur le cloud est d’ailleurs Amazon avec sa filiale AWS (Amazon Web Services). Cette activité est née en 2006 quand le géant du e-commerce a voulu rentabiliser ses investissements en louant sa technologie à des clients externes. Une stratégie que nous décryptons dans notre Tendance : L’après Amazon se dessine-t-il ?

Les livraisons de médicaments à domicile décollent
Plusieurs startups proposent des services de livraison de médicaments à domicile. Sous l’impact du Covid-19, leur activité qui était jusqu’ici confidentielle est en plein boom. Auparavant, ce marché était confronté à plusieurs freins. 97 % de la population française vit à moins de 10 minutes d’une pharmacie, chiffre par exemple Business Insider. Ce qui limite les besoins de livraison. Le secteur est aussi très réglementé. Pour délivrer des médicaments sur ordonnance, le pharmacien doit normalement être en possession du document original. Enfin, « les pharmaciens ne sont pas des geeks », résume Alexandre Deniau, cofondateur de la startup Phacil. « Nous évoluons dans un secteur très peu digitalisé, il existe 23 000 pharmacies en France, et seulement 661 officines sont agréées par l’État pour vendre des médicaments en ligne ! », complète dans Les Échos Yves Bottin Putnikovic, qui vient juste de créer la startup Izyflex, proposant à la fois du drive en pharmacie et des livraisons de médicaments à domicile.





Et si l’assurance était le produit le plus innovant de Tesla ?
Tesla, le constructeur de véhicules électriques, fascine par ses innovations technologiques, mais son produit le plus révolutionnaire est peut-être l’assurance qu’il propose à ses clients. C’est la thèse que défend le site Fast Company. Cette assurance se distingue en premier lieu par ses tarifs, de 20 à 30 % moins élevés que chez les assureurs classiques. Ces derniers ont en effet tendance à surévaluer les primes des véhicules électriques car ils connaissent encore mal ce secteur. Ils ont peu d’historique et peu de visibilité notamment sur le coût des réparations. À la différence de Tesla, qui maîtrise le prix de ces réparations et qui a toutes les données sur la façon dont ses clients conduisent. Les Tesla sont en effet hyperconnectées, envoyant de très nombreuses données en temps réel grâce à leurs capteurs. Le constructeur est ainsi capable d’estimer au plus juste les risques d’accident. Fast Company relève toutefois que Tesla ne propose pas son assurance à tous ses clients. Il semble que le constructeur se concentre sur les profils les moins à risque…




Intermarché partage ses données produits MDD avec Yuka
La transparence imposée par Yuka continue de faire bouger les lignes dans la distribution alimentaire : l’enseigne Intermarché vient d’annoncer qu’elle allait partager les données concernant les produits vendus sous ses marques distributeur (MDD) avec une quinzaine d’applications dédiées à la consommation, dont Yuka, ScanUp, Allergobox et ShopAdvizor. Concrètement, la marque des Mousquetaires rejoint le programme « Transparence Conso » lancé l’an dernier par Alkemics, une plateforme sécurisée de collaboration entre marques et distributeurs. Elle va lui fournir l’ensemble des informations disponibles sur plus de 6 000 références de MDD, dont celles des marques Pâturages (produits laitiers), Monique Ranou (charcuterie) et Chabrior (pâtisserie).
