La Poste innove avec la première application visant à simplifier les démarches administratives liées à l’achat ou la vente d’une voiture d’occasion. Baptisée « Carte Grise La Poste », l’appli pour smartphones et tablettes, dont la conformité est garantie par l’État, permet de demander sa carte grise en ligne de manière entièrement dématérialisée. Selon La Poste, « il suffit d’une quinzaine de minutes pour effectuer la transaction ». Concrètement, l’acquéreur ou le vendeur d’un véhicule constitue un dossier de demande ou de cession de certificat d’immatriculation en joignant les photographies des justificatifs requis directement à partir de l’application. L’acheteur reçoit ensuite un certificat temporaire sous 24 heures et la nouvelle carte grise sous 8 jours ; la transaction lui coûte 30 euros et elle est facturée 10 euros au vendeur, hors taxes fiscales.

« Un petit pas pour l’home, un grand pas pour les courses ». Fidèle à ses traits d’esprit, c’est ainsi que Monoprix a annoncé le 30 novembre sa nouvelle initiative de « commerce conversationnel » : une liste de courses « intelligente » pilotée par l’assistant vocal Google Home. L’enseigne du groupe Casino est la première en France dans la grande distribution à proposer ce service. Son principe ? Les personnes équipées de l’enceinte connectée de Google créent leur liste en disant « OK Google, parle avec Monoprix » et en énumérant simplement les produits dont elles ont besoin (le service fonctionne également avec l’Assistant Google des mobiles Android). Elles retrouvent alors leur liste virtuelle sur leur smartphone quand elles font les courses en magasin. « Nous voulions arriver à un système aussi simple d’emploi que le Post-It mais sans risque d’oubli », explique Pierre-Marie Desbazeille, responsable marketing et expérience client de Monoprix, au journal Les Échos.

Après avoir conquis près de 20 millions de foyers aux États-Unis en 2017, selon les estimations de Morgan Stanley, l’assistant vocal « intelligent » d’Amazon s’apprête à faire son entrée dans les bureaux. Baptisée « Alexa for Business », la version « pro » d’Echo dispose de nouvelles fonctions calibrées pour les employés : la programmation de réunions, la gestion de calendriers et l’impression de documents peuvent désormais être pilotées par la voix (voir la vidéo ci-dessous). « Vous n’aurez plus jamais à composer un numéro pour lancer une vidéoconférence, explique Werner Vogels, Chief Technology Officer d’Amazon. Il suffira de dire : ‘Alexa, démarre la réunion’. »

La Poste accélère sa diversification dans les services de proximité. Après le portage de courses et de médicaments à domicile, les collectes de papiers de bureau, et surtout l’organisation de l’examen théorique du permis de conduire – plus de 700 000 candidats ont passé leur code de la route dans des locaux de La Poste à fin octobre –, l’entreprise ouvre ses portes pour accueillir les examens de langue française de la maison d’édition Le Robert.

Les constructeurs automobiles multiplient les initiatives afin de se positionner en tant que fournisseurs de mobilité. Dernier exemple en date : Porsche, qui lance aux États-Unis un service d’abonnement baptisé Porsche Passport. Moyennant la somme de 2 000 dollars par mois, l’abonné peut prendre le volant d’une Cayenne ou d’un Boxster à sa guise, parmi les huit modèles proposés. Mieux, il peut changer de modèles autant de fois qu’il le désire au cours du mois. Et pour 3 000 dollars par mois, la sélection de véhicules disponibles est étendue à 22 modèles, dont les mythiques 911 Carrera S (photo ci-dessus) et Panamera 4S. Les frais d’inscription, d’assurance et d’entretien des voitures sont inclus, mais pas l’essence.

Un nouveau magazine arrive en kiosque le 5 octobre. Intitulé Les Numériques, ce bimestriel tiré à 100 000 exemplaires et vendu 5,90 € est la déclinaison du site du même nom. La démarche peut sembler paradoxale : Les Numériques est aujourd’hui la référence sur Internet en matière de tests produits et de comparatifs des appareils high-tech, audio et électroménagers. Pourquoi se lancer dans le papier, alors que ce site du groupe Neweb (TF1) compte plus de 4 millions de visiteurs uniques par mois ? Pour corriger son déficit de notoriété chez le grand public, explique Le Figaro. « Les gens disent ne pas nous connaître, alors qu’ils fréquentent notre site grâce à son très bon référencement sur les moteurs de recherche », indique Johann Le Cardinal, directeur général de Neweb.

Dans le cadre du salon Paris Retail Week, qui se tient du 19 au 21 septembre, le cabinet de conseil Oliver Wyman a dévoilé la 4e édition de son baromètre sur la mutation digitale de la distribution, réalisée en partenariat avec LSA. Alors que les précédentes études montraient à quel point les entreprises du secteur semblaient déboussolées par la transformation numérique, le constat diffère cette année : les enseignes se sentent mieux armées face à cette transformation et identifient mieux les apports du digital.

La clé « physique » va-t-elle disparaître pour rentrer chez soi, comme elle est en train de disparaître des portes des voitures, au profit de serrures connectées ? C’est le pari que fait Somfy, le spécialiste de l’automatisation des ouvrants. Certes, « cela va prendre plus de temps que pour la voiture, car la maison est un univers plus conservateur », note dans L’Usine Digitale Emmanuel Joumard, directeur Smart Living chez Somfy. Mais les consommateurs seraient prêts à délaisser leurs clés métalliques. « La création du smartphone a profondément bouleversé les modes de vie, et généré de nouveaux usages, constate Emmanuel Joumard. Dans un contexte de développement de services à domicile, de location entre particuliers, de partage des espaces, ce type d’innovation a tout son sens. »

Certains services semblent tellement évidents que l’on se demande pourquoi ils n’ont pas été inventés avant. Ainsi, lors des contrôles de sécurité, nombre de passagers aériens se sont déjà vus confisquer des objets interdits de cabine. Ce qui ne pose pas de problème quand il s’agit d’une bouteille d’eau, mais qui peut provoquer crises de colère ou de larmes quand il s’agit d’un couteau offert par un grand-parent ou de parfums. Mais une solution existe désormais ! Depuis le mois de juillet, l’aéroport Marseille Provence et La Poste expérimentent un système de gardiennage et de réexpédition des articles interdits en cabine.