

Et si la consommation responsable était un mythe ?
Tout changer dans notre consommation… pour que rien ne change dans notre quotidien. Anthropologue de la consommation et spécialiste de l’évolution des modes de vie, Fanny Parise pointe cette injonction contradictoire de la consommation responsable. Elle conduit notamment les individus à devenir des stratèges pour gérer un « crédit moral ».

Burberry propose désormais ses vêtements iconiques en location et seconde main
Alors qu’il fallait jusqu’à présent débourser environ 1 800 euros pour s’offrir un des emblématiques trenchcoats Burberry, les fans de la marque britannique peuvent désormais en louer un pour 200 euros par semaine ou l’acheter d’occasion pour moins de 900 euros. C’est le résultat d’un partenariat que Burberry vient de nouer avec My Wardrobe HQ, la première plateforme de location et de revente de vêtements de luxe au Royaume-Uni. Outre les trenchcoats, la sélection de produits Burberry disponible sur le site My Wardrobe HQ inclut robes, pantalons, écharpes, sneakers, sacs à main et autres accessoires, qui peuvent tous être loués pendant 4, 7, 10 ou 14 jours. Les clients qui souhaitent conserver un article ont la possibilité de l’acheter au terme de la location.

L’appel au service client, un remède à la solitude ?
En 2026, 75 % des appels aux centres de service des entreprises seront liés à un désir du client de rompre sa solitude et non pas à la résolution d’un problème, selon une étude du cabinet Gartner. La proportion peut sembler surprenante mais s’explique en partie par un recours accru au coup de fil social en raison des restrictions imposées par la crise sanitaire, en particulier la fermeture des espaces de proximité tels que les agences bancaires ou les bureaux de poste qui sont « propices au maintien d’un lien social pour une catégorie de population », analyse Patrice Bernard sur son blog C’est pas mon idée.

Louer un portant pour y vendre ses vêtements, la nouvelle tendance en vogue
Un nouveau concept de magasin de seconde main vient d’ouvrir dans le quartier ultra branché d’Atwater à Los Angeles, décrit Fashion Network. La boutique s’appelle Redress et propose une vingtaine de portants loués 99 dollars la semaine à des particuliers. C’est le principe du « rent-a-rack ». Pour chaque vente, le magasin prend en plus une commission de 15 %. De leur côté, les vendeurs qui louent un portant le gèrent à leur convenance : ils apportent les vêtements de leur choix, fixent librement les prix, peuvent en faire la promotion sur les réseaux sociaux, ajouter un nouvel article après une vente… « Ce système est rentable pour la majorité des vendeurs, précise Kati Kanerva, fondatrice du magasin. Les meilleurs d’entre eux ont pu réaliser chez nous plus de 1 800 euros de chiffre d’affaires en moins de deux semaines, et la moyenne après 9 jours est d’environ 480 euros. Si vous avez de bons articles et que vous les proposez à un juste prix, ça marche. »




SOS Accessoire surfe sur le boom de la réparation de l’électroménager
Connaissez-vous SOS Accessoire ? Ce spécialiste de la pièce détachée pour appareils électroménagers affiche une croissance de 50 % par an. Il vient de lever 10 millions d’euros pour accélérer encore son développement en France mais aussi en Europe. Son chiffre d’affaires devrait atteindre plus de 20 millions d’euros en 2022, souligne le journal Les Échos. La startup revendique plus de 3 000 commandes par jour, avec une clientèle qui se rajeunit et se féminise. « Ce marché se développe pour des raisons économiques, écologiques et réglementaires, explique Olivier de Montlivault, le fondateur de SOS Accessoire. Les gens cherchent des solutions pour alléger leur portefeuille, alors que, pendant longtemps, les marques et les enseignes n’ont pas fait grand-chose en termes de délais et de tarifs avec leur SAV. »

Cdiscount passe aux emballages réutilisables
Après un test de trois mois auprès d’un échantillon de clients, Cdiscount va déployer d’ici la fin de l’année la solution d’emballages réutilisables mise au point par la startup havraise Hipli. Ces pochettes à la fois résistantes et légères sont conçues pour être réutilisables jusqu’à 100 fois. Elles disposent d’un timbre permanent qui permet aux clients de les réexpédier : il suffit de déposer les pochettes vides dans n’importe quelle boîte aux lettres. Hipli revendique un impact environnemental bien plus faible que les autres solutions d’emballage. La startup donne l’exemple d’un trajet postal entre Tours et Le Havre : il émet 20g de CO2, « soit l’impact moyen de l’envoi d’un email. Et c’est peu de chose comparé à la fabrication d’un nouveau carton ! ».
