
Zalando ouvre un magasin de cosmétiques à Berlin
Le groupe de e-commerce allemand, qui a bâti son succès dans la vente en ligne de chaussures et de vêtements, se lance aujourd’hui dans les produits de beauté. Et il ne se contente pas de créer une catégorie « cosmétiques » sur son site : Zalando a également ouvert cet été une boutique physique à Berlin, baptisée Beauty Station. Le groupe présente cette initiative comme un test lui permettant de mieux connaître les clients sur cette nouvelle catégorie de produits, explique le journal Les Échos.

Pourquoi Cdiscount mise sur son abonnement « à volonté »
Une tendance se confirme en cette rentrée 2018 : le poids croissant des abonnements « premium » dans le e-commerce, comprenant la livraison gratuite et illimitée, ainsi que des services additionnels. Ce modèle, inventé par Amazon et son service Prime, a gagné l’ensemble des grands acteurs du secteur. Cdiscount a ainsi lancé son programme « à volonté » en 2014, et ce service est aujourd’hui « central dans notre stratégie », explique à LSA Emmanuel Grenier, PDG du deuxième e-commerçant de France derrière Amazon. « Les abonnés au programme Cdiscount à volonté représentent 34 % de notre volume d’affaires et commandent en moyenne quatre fois plus souvent que le consommateur lambda, détaille Emmanuel Grenier. Nous bâtissons donc notre stratégie autour de ces clients ultrafidèles, en leur réservant les promotions exclusives. »




Amazon mise sur le catalogue papier pour les jouets
Après avoir contribué à la faillite de la chaîne américaine de magasins de jouets Toys‘R’Us, Amazon entend maintenant capter une partie de sa clientèle. Comble de l’ironie, c’est en se servant d’un des atouts bien physiques de Toys‘R’Us que le géant du commerce en ligne compte y parvenir : le catalogue papier. Selon Bloomberg, Amazon envisage en effet d’éditer son propre catalogue de jouets, qui serait envoyé en fin d’année à des millions de foyers américains mais aussi distribué via les supermarchés Whole Foods, dont Amazon a fait l’acquisition l’an dernier.


Le ticket de caisse accélère sa dématérialisation
Etam, Promod, Uniqlo, Decathlon… Les enseignes qui proposent de dématérialiser le ticket de caisse papier et de l’envoyer par email se multiplient. Dernière en date, Bio c’ Bon vient d’annoncer qu’elle allait déployer l’e-ticket dans tous ses magasins dès la rentrée. Le bénéfice du ticket de caisse dématérialisé est évident pour les commerçants : ils récupèrent ainsi des adresses mail et affinent les profils de leurs clients en reliant les données relatives à leurs achats et à leur navigation en ligne. « D’un point de vue opérationnel, il faut également savoir que le ticket de caisse est un vrai problème pour l’entreprise, car il est composé de données difficiles à déchiffrer, déclare Nicolas Glady, professeur à l’Essec, au Figaro. La digitalisation de ces données permet de les analyser plus facilement. »


Les Apple Stores veulent devenir des « places du village »
Les performances des Apple Stores n’en finissent pas d’impressionner les professionnels du retail. La marque à la pomme vient ainsi de recevoir le Grand Prix de la catégorie Brand Experience & Activation, décerné lors du festival Cannes Lions 2018. Ce prix récompense tout particulièrement un vaste programme nommé « Today at Apple », déployé dans les 495 Apple Stores. Ce projet a commencé en 2017 autour d’une interrogation : comment continuer à améliorer l’expérience client, et la rentabilité, des magasins Apple ? Cela fait longtemps que ces boutiques misent avant tout sur la satisfaction client, en ne rémunérant pas les vendeurs à la commission par exemple, afin de privilégier le contact et le conseil. Et les résultats sont impressionnants : les Apple Stores détiennent le record mondial de chiffre d’affaires au mètre carré : 61 380 dollars en 2016, selon une étude citée par LaRéclame.fr. À titre de comparaison, c’est deux fois plus que le second du classement, le joaillier Tiffany !


Cdiscount propose désormais des assurances de prêts immobiliers
Cette diversification semble encore plus surprenante que l’arrivée de La Redoute sur le marché du e-tourisme, dont nous parlions dans la précédente news : Cdiscount se lance dans l’assurance de prêts immobiliers. C’est l’assurance obligatoire que les emprunteurs doivent souscrire pour se protéger d’un accident de la vie lors d’un crédit immobilier. L’offre de Cdiscount est conçue en partenariat avec Banque Casino, la filiale bancaire du groupe Casino (également propriétaire de Cdiscount). Et elle est rendue possible par une évolution réglementaire. « Depuis janvier 2018, la loi Bourquin a libéralisé encore plus que la loi Hamon l’assurance des prêts immobiliers. Désormais, les consommateurs peuvent changer tous les ans, à condition que les garanties soient au moins équivalentes », explique à LSA Marc Lanvin, Directeur général adjoint de Banque Casino.