Les grandes marques s’apprêtent-elles à court-circuiter les magasins traditionnels?

Les grandes marques s’apprêtent-elles à court-circuiter les magasins traditionnels?

05/01/2018

#Rétro2017. Une annonce a intrigué début novembre 2017 : au Royaume-Uni, selon The Telegraph, trois géants des PGC, Unilever, Mars et Reckitt Benckiser, s’apprêteraient à passer à la vente en direct auprès des particuliers. En 2018, ces groupes devraient ainsi rejoindre une plateforme Internet d’un nouveau genre leur permettant de vendre leurs produits sans intermédiaire. Des marques comme Axe, Calgon, Dove, Harpic, Knorr ou encore Lipton seraient alors proposées à des prix inférieurs de 30 % à ceux des grandes surfaces traditionnelles… Nous devrions être fixés dans les prochains mois sur la mise en œuvre effective de ce projet. Mais il correspond à une tendance de fond : les grandes marques veulent développer les ventes « direct to consumer ».

Quels sont les vrais leviers de la fidélité ?

Quels sont les vrais leviers de la fidélité ?

03/01/2018

#Rétro2017. Les Français n’ont jamais eu autant de cartes de fidélité dans leur poche. D’après une étude BNP Paribas Personal Finance, chaque foyer en détient maintenant en moyenne 6,7, contre 4,7 en 2010. Toutes les marques ou presque proposent désormais leur carte de fidélité. Même H&M et Picard qui résistaient au phénomène ont franchi le Rubicon en 2017. Logique : ces cartes permettent à la fois de collecter des données sur la clientèle et de doper les ventes. Selon une étude d’Accenture Strategy, les membres de programmes de fidélité génèrent de 12 à 18 % de chiffre d’affaires supplémentaire par rapport aux clients traditionnels. Mais plusieurs enquêtes indiquent aussi clairement que les cartes ne créent pas de « vraie » fidélité : elles ne font que stimuler la répétition de l’acte d’achat en accordant un avantage financier. Ce comportement opportuniste prend fin quand le programme s’arrête.

Comment séduire les millennials ?

Comment séduire les millennials ?

29/12/2017

#Rétro2017. La question taraude la plupart des marques, que la cible des 18-35 ans intrigue. Nous avons consacré une Tendance à ce sujet en mars dernier, intitulée « Millennials : 7 produits et services qui bousculent les codes ». L’occasion de découvrir des initiatives qui tordent le cou à quelques idées reçues. Par exemple, pour aller conquérir les 18-35 ans, la banque américaine Capital One ne mise pas uniquement sur le digital : elle fait le pari de points de contact physiques, et conviviaux, en ouvrant des cafés dans les plus grandes villes américaines. Très loin de l’ambiance d’une banque, ces établissements ont des allures d’espaces de coworking. La banque s’y fait discrète, mais à l’arrière de ces cafés, installés autour d’une table, des conseillers sont disponibles pour répondre aux questions des clients. Ils animent aussi des ateliers sur des thèmes ciblés et contemporains : comment financer son mariage ou encore comment parler argent entre époux !

ManoMano rend la data accessible à toutes ses équipes

ManoMano rend la data accessible à toutes ses équipes

29/11/2017

L’Amazon français du bricolage. C’est ainsi que le site ManoMano est parfois présenté. Ponceuses, scies circulaires, abris de jardin, etc. : cette place de marché propose plus d’un million de références ! ManoMano, qui emploie 150 personnes dans 6 pays, n’a ni stock ni logistique : son métier est de mettre en relation des acheteurs potentiels avec des marchands qui se chargent d’expédier les commandes. Une des clés de sa réussite vient donc de sa capacité à faciliter le parcours client en recommandant automatiquement le bon produit parmi la masse de références disponibles. Pour y arriver, pas de mystère : « La réponse est dans la data clients et la data produits », résume le blog « Think with Google ».