La 18e Biennale d’architecture de Venise s’ouvre au monde pour explorer le futur
Longtemps l’architecture s’est pensée comme un art européen, dont la Biennale d’architecture de Venise se faisait le reflet. Une vision avec laquelle Lesley Lokko, commissaire générale de la 18e édition, a voulu rompre. Cette architecte aux origines ghanéenne et écossaise a fait de ce prestigieux rendez-vous un « Laboratoire du futur » : elle a sélectionné un « kaléidoscope d’idées, de concepts et d’aspirations » en provenance du monde entier pour montrer que l’architecture peut elle aussi être un « agent du changement ». Les Maisons essentielles, projet de recherche de Norman Foster, côtoient ainsi la Bengali Song, triptyque complexe représentant une maison résistant aux inondations, œuvre remarquable d’un jeune architecte de Kolkata, en Inde.