
En centre-ville, le drive piéton grandit et séduit les millennials
Alors que le parc de drives classiques en France, soit 4 750 points de retrait, connaît un ralentissement de sa croissance, les drives piéton pourraient prendre le relais, en particulier dans les agglomérations. Leur nombre a en effet été multiplié par quatre depuis la fin du premier semestre 2018 selon le site Linéaires, qui en dénombre 111 à ce jour : 42 pour Carrefour, 22 chez Auchan, 18 pour Intermarché, 16 chez Cora et 13 pour Leclerc, qui s’apprête à les renommer « Leclerc Relais ».





Lidl se lance dans le leasing de voitures pour séduire les millennials
Depuis le 4 février, il est désormais possible d’acheter sa voiture en leasing chez Lidl. Associé à la startup berlinoise Vehiculum, spécialisée dans la vente en ligne de véhicules, le discounter allemand propose en effet sur son site, uniquement outre-Rhin pour l’instant, un millier de Fiat 500 à des prix défiant toute concurrence. Pour une location de 48 mois incluant 10 000 kilomètres par an, par exemple, le tarif mensuel est de 89 euros. En ajoutant 5 000 kilomètres annuels et une panoplie de services, comprenant l’assurance, la maintenance et un jeu de pneus pour l’hiver, le coût plafonne à 164 euros par mois.


Une appli d’Amazon analyse vos selfies pour vous proposer de nouveaux looks
C’est le dépôt récent d’un brevet au Royaume-Uni qui a levé le voile sur les nouvelles ambitions d’Amazon dans la mode : selon le journal The Telegraph, le géant du e-commerce développerait une application qui permet à un utilisateur de visualiser, sur un mannequin virtuel à son image, des tenues susceptibles de lui plaire. Pour ce faire, l’appli utilise une intelligence artificielle qui analyse, après accord de la personne, les selfies qu’elle a postés sur les réseaux sociaux et les photographies sur lesquelles elle apparaît afin de déterminer les styles de vêtements qu’elle affectionne. L’algorithme est alors en mesure de lui suggérer des looks différents en réalité augmentée.



Zalando appose de grandes étiquettes pour lutter contre les retours abusifs
Commander un article en ligne, le porter une ou deux fois, puis le renvoyer au e-commerçant pour remboursement. Cette pratique, dénommée « wardrobing » (de l’anglais wardrobe, la garde-robe), serait assez répandue. Plus de 20 % des jeunes anglais reconnaissent, par exemple, s’y être déjà livrés selon une récente étude. Zalando a décidé de prendre le taureau par les cornes pour lutter contre ce comportement qui lui coûte cher, les retours comme les livraisons étant gratuits. Depuis peu, le e-commerçant commence à apposer sur le devant de ses vêtements de grandes étiquettes avec la mention « Do not remove this tag » : « ne pas enlever cette étiquette », sinon aucun retour ne sera accepté (la photo ci-dessus). D’après le site RetailDetail, cette nouvelle politique ne concernerait, dans un premier temps, que les articles les plus onéreux. Impossible, en tout cas, de porter en public un vêtement avec une telle étiquette.