Target et Google lancent le premier coupon à activation vocale
La bataille pour la domination du commerce vocal s’intensifie entre Amazon, qui a pris une longueur d’avance grâce à son enceinte connectée Alexa, et Google, qui a riposté en dotant son assistant intelligent, Google Home, de capacités transactionnelles activables grâce à la voix (lire notre Tendance d’avril « Bienvenue dans l’ère du shopping instantané ! »). Fin mars, Google et le géant américain du retail Target se sont associés pour créer le premier coupon « vocal ». Pour profiter d’une remise de 15 dollars à valoir sur une commande chez Target, il suffisait aux Américains détenteurs d’une enceinte Google Home de dire à haute voix « Spring Into Target », un jeu de mots mêlant les deux sens du mot « Spring » : sauter (sur l’occasion) et printemps (21 mars, date du début de la promotion). La commande vocale les envoyait alors sur l’appli de Target, où ils pouvaient profiter instantanément de leur réduction. La promotion devait initialement s’étendre jusqu’au 21 avril, mais face à l’afflux des demandes, le stock de coupons à activation vocale fut épuisé dès le 3 avril.
Comment Sephora résiste à Amazon aux États-Unis
Filiale de LVMH depuis 1997, Sephora réussit une percée remarquée aux États-Unis, où elle réalise près de la moitié de son chiffre d’affaires, selon le journal Les Échos. Outre-Atlantique, l’enseigne française compte déjà 362 boutiques et devrait en ouvrir 35 de plus cette année. Quel est le secret de ce succès, alors que la plupart des distributeurs de produits de grande consommation souffrent de la concurrence imposée en ligne par Amazon ? La réponse tient en quatre atouts dont Sephora tire parti, selon Les Échos.
Etam installe le paiement sans caisse dans ses 450 boutiques
Etam est en train de généraliser la technologie RFID sur l’ensemble de ses étiquettes. Ce qui va lui permettre de proposer dès la fin 2018 le paiement sans caisse dans ses 450 boutiques. « Le RFID n’a pas pour seul intérêt d’aider les vendeurs dans les inventaires », explique ainsi dans Le Journal du Net Jonathan Attali, directeur e-commerce et innovations de la marque. Concrètement, les clientes pourront mettre leurs articles dans un sac qu’elles suspendront à un crochet : toutes les étiquettes RFID seront scannées et le prix s’affichera sur un écran pour règlement, en « self check-out ». Objectif : désengorger les caisses traditionnelles.
Réseaux sociaux : les retailers français rattrapent leur retard
Quand il s’agit d’exploiter au mieux les réseaux sociaux, les grandes enseignes américaines du retail gardent une longueur d’avance sur leurs homologues françaises, mais ces dernières rattrapent vite leur retard. Tel est le constat de la 3e édition de l’étude « Retail et Médias sociaux » que vient de publier la plateforme Sprinklr et l’agence Just Amazing. C’est en particulier dans la mesure de l’engagement – likes, commentaires, partages, etc. – que la progression des distributeurs français est la plus nette : les interactions entre marques et clients ont augmenté de plus de 60 % en 2017, passant d’environ 25 millions en 2016 à 40 millions l’an passé, alors qu’elles ont baissé de près de 3 % aux États-Unis (160 millions en 2016 contre 155 millions en 2017).
Le retail s’empare du commerce vocal, en particulier dans l’alimentaire
Le commerce vocal a été l’un des sujets les plus commentés lors du Retail’s Big Show qui s’est tenu à New York du 14 au 16 janvier. Ni Google ni Amazon n’étaient présents lors du salon, mais ce sont pourtant bien leurs assistants vocaux Google Home et Alexa qui ont créé le buzz. Et pour cause : plus de 35 millions d’Américains utiliseraient au moins une fois par mois une enceinte connectée, selon eMarketer, et 44 % d’entre eux s’en sont déjà servis pour acheter un produit de vive voix, selon un rapport d’Internet Retailer et Toluna. Et une étude récente de Capgemini précise que « les achats réalisés via des assistants vocaux représentent actuellement 3 % du volume total des dépenses de leurs utilisateurs, mais ce chiffre devrait s’élever à 18 % dans les trois prochaines années, réduisant ainsi la part des dépenses réalisées en magasins physiques (45 %) et sur les sites web (37 %) ».