
À Rennes, une boutique pour échanger entre parents des vêtements d’enfants
L’économie collaborative continue de trouver de nouvelles formes. À Rennes vient de s’ouvrir un magasin dédié à l’univers des enfants de 0 à 6 ans. Avec une particularité : chez Bibou, il n’y a rien à vendre. Tout est basé sur l’échange. Les parents viennent déposer les vêtements que leurs enfants ne portent plus et repartent avec des habits laissés par d’autres parents. Le fondateur Martin Letellier, un ancien cadre de la plateforme de recherche d’emploi Welcome to the Jungle, est parti d’un constat : de 0 à 3 ans, les enfants changent 8 fois de taille. Ce qui a un impact environnemental très fort. Un body nécessite par exemple 425 litres d’eau douce pour être fabriqué. La gestion des vêtements est aussi très chronophage pour les parents, pour acheter, revendre, donner, prêter… « Le fait d’avoir un enfant m’a donné envie d’agir, explique-t-il au Figaro. La mission de Bibou est d’accompagner la croissance des enfants et de simplifier la vie des parents. Notre boutique est aussi un lieu social, de joie et d’entraide. »



Decathlon expérimente un business model à la Netflix grâce à la data
Depuis plusieurs mois, l’enseigne teste en Belgique le principe d’un abonnement permettant d’utiliser, sans les acheter, tous les articles de sport d’un magasin. Pour mesurer l’intérêt d’un tel système, Decathlon a étudié les comportements de 70 familles volontaires. Trois formules d’abonnement leur ont été proposées, selon un plafond correspondant à la valeur maximale des produits pouvant être utilisés : 20 euros par mois pour un plafond de 400 euros de matériel, 40 euros pour un plafond de 1 000, et 80 euros pour un plafond de 2 000. Les équipements sont échangeables à tout moment, en restant dans l’enveloppe impartie. « Nous nous sommes adressés à des familles avec enfants car ils veulent régulièrement découvrir et pratiquer de nouveaux sports. Ils grandissent aussi et ils doivent changer d’équipements. Et les familles pratiquent ponctuellement des activités ensemble, où chacun doit avoir son matériel, précise lors d’un événement organisé par Petit Web Luc Teerlinck, responsable innovation et business model transformation chez Decathlon. Nous avions un seul objectif avec ce test : capter des données. »



Burberry propose désormais ses vêtements iconiques en location et seconde main
Alors qu’il fallait jusqu’à présent débourser environ 1 800 euros pour s’offrir un des emblématiques trenchcoats Burberry, les fans de la marque britannique peuvent désormais en louer un pour 200 euros par semaine ou l’acheter d’occasion pour moins de 900 euros. C’est le résultat d’un partenariat que Burberry vient de nouer avec My Wardrobe HQ, la première plateforme de location et de revente de vêtements de luxe au Royaume-Uni. Outre les trenchcoats, la sélection de produits Burberry disponible sur le site My Wardrobe HQ inclut robes, pantalons, écharpes, sneakers, sacs à main et autres accessoires, qui peuvent tous être loués pendant 4, 7, 10 ou 14 jours. Les clients qui souhaitent conserver un article ont la possibilité de l’acheter au terme de la location.

Louer un portant pour y vendre ses vêtements, la nouvelle tendance en vogue
Un nouveau concept de magasin de seconde main vient d’ouvrir dans le quartier ultra branché d’Atwater à Los Angeles, décrit Fashion Network. La boutique s’appelle Redress et propose une vingtaine de portants loués 99 dollars la semaine à des particuliers. C’est le principe du « rent-a-rack ». Pour chaque vente, le magasin prend en plus une commission de 15 %. De leur côté, les vendeurs qui louent un portant le gèrent à leur convenance : ils apportent les vêtements de leur choix, fixent librement les prix, peuvent en faire la promotion sur les réseaux sociaux, ajouter un nouvel article après une vente… « Ce système est rentable pour la majorité des vendeurs, précise Kati Kanerva, fondatrice du magasin. Les meilleurs d’entre eux ont pu réaliser chez nous plus de 1 800 euros de chiffre d’affaires en moins de deux semaines, et la moyenne après 9 jours est d’environ 480 euros. Si vous avez de bons articles et que vous les proposez à un juste prix, ça marche. »

SOS Accessoire surfe sur le boom de la réparation de l’électroménager
Connaissez-vous SOS Accessoire ? Ce spécialiste de la pièce détachée pour appareils électroménagers affiche une croissance de 50 % par an. Il vient de lever 10 millions d’euros pour accélérer encore son développement en France mais aussi en Europe. Son chiffre d’affaires devrait atteindre plus de 20 millions d’euros en 2022, souligne le journal Les Échos. La startup revendique plus de 3 000 commandes par jour, avec une clientèle qui se rajeunit et se féminise. « Ce marché se développe pour des raisons économiques, écologiques et réglementaires, explique Olivier de Montlivault, le fondateur de SOS Accessoire. Les gens cherchent des solutions pour alléger leur portefeuille, alors que, pendant longtemps, les marques et les enseignes n’ont pas fait grand-chose en termes de délais et de tarifs avec leur SAV. »


Decathlon lance son site Seconde Vie, dédié aux produits reconditionnés
Après avoir déployé des corners « Seconde Vie » dans 24 de ses magasins, Decathlon accélère en lançant un site web du même nom. L’enseigne a déjà un site dédié à la vente de matériels d’occasion, mais les produits « Seconde Vie » n’ont jamais été utilisés par des clients : il s’agit d’articles de sport reconditionnés et vendus avec une décote moyenne de 20 %. D’où proviennent-ils ? Le site liste trois cas possibles : un produit commandé sur Internet est arrivé défectueux chez un client qui l’a donc renvoyé ; le packaging du produit a été endommagé en entrepôt ou lors du transport, ne permettant pas une vente en neuf ; un sportif n’est pas parvenu à monter son appareil et a été contraint de le retourner.