Et si l’assurance était le produit le plus innovant de Tesla ?
Tesla, le constructeur de véhicules électriques, fascine par ses innovations technologiques, mais son produit le plus révolutionnaire est peut-être l’assurance qu’il propose à ses clients. C’est la thèse que défend le site Fast Company. Cette assurance se distingue en premier lieu par ses tarifs, de 20 à 30 % moins élevés que chez les assureurs classiques. Ces derniers ont en effet tendance à surévaluer les primes des véhicules électriques car ils connaissent encore mal ce secteur. Ils ont peu d’historique et peu de visibilité notamment sur le coût des réparations. À la différence de Tesla, qui maîtrise le prix de ces réparations et qui a toutes les données sur la façon dont ses clients conduisent. Les Tesla sont en effet hyperconnectées, envoyant de très nombreuses données en temps réel grâce à leurs capteurs. Le constructeur est ainsi capable d’estimer au plus juste les risques d’accident. Fast Company relève toutefois que Tesla ne propose pas son assurance à tous ses clients. Il semble que le constructeur se concentre sur les profils les moins à risque…
Intermarché partage ses données produits MDD avec Yuka
La transparence imposée par Yuka continue de faire bouger les lignes dans la distribution alimentaire : l’enseigne Intermarché vient d’annoncer qu’elle allait partager les données concernant les produits vendus sous ses marques distributeur (MDD) avec une quinzaine d’applications dédiées à la consommation, dont Yuka, ScanUp, Allergobox et ShopAdvizor. Concrètement, la marque des Mousquetaires rejoint le programme « Transparence Conso » lancé l’an dernier par Alkemics, une plateforme sécurisée de collaboration entre marques et distributeurs. Elle va lui fournir l’ensemble des informations disponibles sur plus de 6 000 références de MDD, dont celles des marques Pâturages (produits laitiers), Monique Ranou (charcuterie) et Chabrior (pâtisserie).
« Retail as a service » : l’émergence de nouveaux business models ?
#Rétro2019. Et si les consommateurs ne trouvaient plus leur bonheur dans l’accumulation de produits, mais préféraient privilégier les services qu’ils leur rendent ? « Pour les gens, acheter un bien n’est pas une finalité, nous a expliqué dans une interview Philippe Moati, cofondateur de l’Observatoire Société et Consommation (ObSoCo). Quand les entreprises mettent vraiment le client comme point de départ de leur réflexion stratégique, elles prennent conscience que le produit n’est qu’un intermédiaire. » Un exemple : en 2019, la marque de lessive Tide du groupe Procter & Gamble a lancé aux États-Unis un service de blanchisserie et de pressing, Tide Cleaners. Elle considère en effet que l’objectif final des consommateurs n’est pas d’acheter de la lessive… mais d’avoir des vêtements propres ! Autour de cette idée, la marque a bâti une offre de services complète pour simplifier la vie de ses clients. Elle propose par exemple un abonnement mensuel pour les étudiants, avec des camionnettes qui viennent sur les campus récupérer les sacs de linge sale et les ramènent après nettoyage. Tout le process s’organise grâce aux smartphones, permettant de connaître l’heure de passage des camionnettes.
Yuka, appli de l’année 2019 !
#Rétro2019. Lancée en toute discrétion en janvier 2017, l’appli de notation des produits alimentaires et cosmétiques a véritablement connu son envol en 2019. Désormais, plus de 11 millions de consommateurs ont installé Yuka sur leur smartphone. Chaque jour, ils scannent plus de 2,5 millions de codes-barres pour déterminer si un produit est bon ou pas pour la santé. Nous avons consacré une Tendance à ce phénomène en juin dernier : Effet Yuka : la transparence s’impose aux marques. Depuis, Intermarché a par exemple annoncé qu’il changeait la recette de 900 produits pour améliorer leur notation. Le distributeur a même obtenu de l’application la possibilité de tester des « codes-barres virtuels » pour vérifier leur score avant la mise sur le marché. Intermarché vise bien sûr la meilleure note possible sur 100, mais il veille aussi à ce que cette note ne soit jamais inférieure à 50 : c’est la barre à partir de laquelle Yuka propose une alternative meilleure pour la santé…
Après Nike, Ikea quitte aussi Amazon
L’enseigne d’ameublement met fin à la commercialisation de ses petits articles sur Amazon. Ikea n’y vendait pas de grands produits comme des canapés ou des lits, mais proposait sur la marketplace américaine d’Amazon de petits objets, notamment des ustensiles de cuisine et des lampes. Le groupe suédois n’a pas communiqué la raison de l’abandon de ce projet pilote, mais son départ d’Amazon interroge car Nike vient de prendre une décision similaire. L’équipementier sportif dit vouloir se concentrer davantage sur « la relation directe et personnelle avec le client », indique le site Retail Detail. L’équipementier sportif avait noué un partenariat avec Amazon en 2017 afin de couper l’herbe sous le pied des revendeurs qui commercialisaient ses produits sur la marketplace, mais aussi pour relancer ses ventes sur le digital et rajeunir sa clientèle.