Epicery étend son offre sur Versailles et Saint-Germain-en-Laye
Après Paris, Lyon, Lille, Bordeaux et Toulouse, la place de marché dédiée aux commerçants de proximité ajoute deux nouvelles villes à son offre : Versailles et Saint-Germain-en-Laye. Dans le giron du groupe La Poste depuis l’an dernier, Epicery met le digital au service des métiers de bouche en rapprochant les Français des commerçants et restaurateurs installés près de chez eux. « Notre métier est de digitaliser la boutique, de créer un catalogue chez le boucher, le pâtissier, le poissonnier, le primeur ou encore le fromager de quartier, explique Édouard Morhange, Directeur général d’Epicery. Il s’agit ensuite de faire connaître cette offre à des familles, qui commandent en ligne des produits qu’elles ne trouvent pas forcément près de chez elles. Elles se font ensuite livrer en dernier kilomètre avec des flottes de type Stuart ou par Chronofresh à l’échelle nationale ou régionale. »
Comment Amazon lutte contre les faux avis clients
Avec 10 millions d’avis clients publiés chaque semaine sur les sites d’Amazon, le combat contre les faux avis semble perdu d’avance. Pourtant, le géant du e-commerce « innove sans relâche pour n’autoriser que les critiques authentiques de produits et consacre des ressources importantes pour juguler les faux avis et gagner la confiance des clients », comme il le précise sur son blog. Parmi les moyens déployés, Amazon a instauré la règle des 50 dollars d’achats : impossible pour un client de publier un avis avant d’avoir atteint ce seuil de dépenses. Ensuite, Amazon n’hésite plus à bannir les vendeurs qui recourent aux faux avis : plusieurs centaines d’entre eux l’ont été l’an dernier, dont quelques marques connues. Enfin, le leader mondial de l’e-commerce peaufine ses algorithmes de machine learning à grands renforts d’intelligence artificielle pour identifier les faux avis. Résultat : plus de 200 millions ont été supprimés en 2020 « avant même leur publication ».
La marketplace Faire se lance en France pour booster les détaillants indépendants
« Dynamiser le commerce local dans le monde. » C’est le leitmotiv de la marketplace Faire, qui vient de se lancer en France forte de son réseau de 30 000 enseignes issues de 80 pays. Créée en 2017 à San Francisco par quatre employés du spécialiste des solutions de paiement Square, Faire entend « aider marques et commerçants indépendants à faire face à la concurrence des géants du retail, soutenir leur reprise et stimuler la croissance ». Elle fournit pour cela à 250 000 détaillants, surtout dans les secteurs de la mode, de la beauté et du mobilier, des outils adaptés : retours gratuits, solutions d’expédition, recommandations fondées sur l’analyse des ventes, etc. Et elle ne plaisante pas quand elle parle de « la concurrence des géants du retail » : la page d’accueil du site propose une rubrique intitulée « Marques non vendues sur Amazon » !
Whatnot réinvente l’e-commerce avec ses enchères en livestreaming
« J’ai vendu pour 5 000 dollars d’objets de collection en 2 heures ! L’expérience a en quelque sorte parlé d’elle-même. » Voilà comment Grant Lafontaine, PDG et cofondateur de Whatnot, explique le succès foudroyant de sa plateforme vidéo de shopping en direct, dédiée aux collectionneurs et passionnés d’objets de toutes sortes. Tout a commencé il y a deux ans avec des ventes aux enchères de cartes Pokémon, certaines pépites pouvant s’échanger pour des milliers de dollars en quelques minutes. Depuis, la pandémie ayant popularisé le livestreaming, la plateforme s’est élargie : on peut y négocier toutes sortes de figurines ou cartes de collection, notamment celles des stars du football américain, mais aussi des vêtements ou des sneakers vintage. Et Whatnot prévoit de lancer une vingtaine de nouvelles catégories d’ici la fin de l’année.