Le Printemps rachète Made in Design pour renforcer sa stratégie omnicanale
Le groupe de grands magasins vient d’annoncer le rachat de Made in Design, l’un des acteurs historiques du web dans la décoration et le design, créé en 1999. « Numéro un du design sur Internet, Made in Design vient enrichir notre offre lifestyle en ligne jusqu’alors majoritairement concentrée sur la mode. Cette acquisition illustre notre volonté de développer le marché de la maison via une sélection des meilleures marques de design et de décoration et d’offrir à nos clients une expérience omnicanale », fait valoir Paolo de Cesare, Président du Groupe Printemps. Le secteur de la maison représente aujourd’hui entre 5 % et 6 % du chiffre d’affaires du Printemps. Le rachat de Made in Design « va accroître de 60 % notre activité sur ce segment », estime le dirigeant.
Une appli d’Amazon analyse vos selfies pour vous proposer de nouveaux looks
C’est le dépôt récent d’un brevet au Royaume-Uni qui a levé le voile sur les nouvelles ambitions d’Amazon dans la mode : selon le journal The Telegraph, le géant du e-commerce développerait une application qui permet à un utilisateur de visualiser, sur un mannequin virtuel à son image, des tenues susceptibles de lui plaire. Pour ce faire, l’appli utilise une intelligence artificielle qui analyse, après accord de la personne, les selfies qu’elle a postés sur les réseaux sociaux et les photographies sur lesquelles elle apparaît afin de déterminer les styles de vêtements qu’elle affectionne. L’algorithme est alors en mesure de lui suggérer des looks différents en réalité augmentée.
Zalando appose de grandes étiquettes pour lutter contre les retours abusifs
Commander un article en ligne, le porter une ou deux fois, puis le renvoyer au e-commerçant pour remboursement. Cette pratique, dénommée « wardrobing » (de l’anglais wardrobe, la garde-robe), serait assez répandue. Plus de 20 % des jeunes anglais reconnaissent, par exemple, s’y être déjà livrés selon une récente étude. Zalando a décidé de prendre le taureau par les cornes pour lutter contre ce comportement qui lui coûte cher, les retours comme les livraisons étant gratuits. Depuis peu, le e-commerçant commence à apposer sur le devant de ses vêtements de grandes étiquettes avec la mention « Do not remove this tag » : « ne pas enlever cette étiquette », sinon aucun retour ne sera accepté (la photo ci-dessus). D’après le site RetailDetail, cette nouvelle politique ne concernerait, dans un premier temps, que les articles les plus onéreux. Impossible, en tout cas, de porter en public un vêtement avec une telle étiquette.
Avec son e-shop, Michelin invente un nouveau modèle de distribution
C’est un défi d’envergure que Michelin a réussi à relever : se lancer dans la vente directe sans créer de tension avec son réseau historique de distributeurs. Il y a un an, le fabricant de pneus a en effet mis en service son site de e-commerce eshop.michelin.fr qui propose l’ensemble des produits de la marque, soit environ 1 500 références. Un projet mené en étroite relation avec les distributeurs. « Très en amont avant le lancement, nous avons impliqué nos partenaires en leur expliquant notre démarche », explique à Ecommercemag.fr Olivier Dacquin, directeur commercial de Michelin. Son argument phare : « Ce qui est bon pour le consommateur est bon pour le réseau ! »