Pourquoi Axa France supprime son application mobile
L’assureur a retiré en avril 2018 son appli « Mon Axa » des stores d’applications français. « Cette app permettait notamment de consulter ses garanties, télécharger des attestations ou encore déclarer un sinistre en ligne », explique le Journal du Net qui revient en détail sur la décision de l’assureur. « Ça ne décollait pas », résume Antoine Denoix, directeur marketing, data et digital d’Axa France. En cause notamment : le fonctionnement du marché français de l’assurance qui repose sur des intermédiaires, comme les agents généraux ou les courtiers. « Contrairement aux pays anglo-saxons où c’est majoritairement du direct, pointe Antoine Denoix. Un assureur français n’a pas assez de contacts réguliers avec ses clients pour avoir une application. »
De nouveaux pompistes se déplacent pour faire le plein des véhicules
Vous l’avez peut-être remarqué : il devient de plus en plus difficile de trouver une station-service en France. « Depuis 2014, 300 stations ont fermé, indique la rubrique La Minute Conso de France Bleu. Et c’est loin d’être terminé puisqu’à partir de 2020, une station-service ne pourra pas être à moins de 13 mètres d’un immeuble, selon une nouvelle règle européenne. » Mais dans le même temps, les consommateurs sont de plus en plus impatients, et les automobilistes de moins en moins prompts à faire la queue pour remplir leur réservoir. D’où ce service qui se développe : venir faire le plein du véhicule là où il se trouve, que ce soit devant le domicile ou sur le parking du bureau. Ce système fonctionne déjà aux États-Unis (nous en parlions dans une Tendance fin 2016 : Face à Uber et BlaBlaCar, l’automobile se réinvente dans les services). Et aujourd’hui, des startups déploient ce concept de livraison de carburant à Paris et dans la proche banlieue : Pomp, TankYou, Gaston le pompiste, ou encore Refuel.
BNP Paribas passe au "mobile first"
La banque vient d’annoncer, fin janvier, qu’elle allait intégrer l’ensemble de ses services au sein d’une unique application. Objectif : satisfaire une clientèle de plus en plus accro au mobile. Plus de 1,2 million de clients de BNP Paribas en France ne se connectent plus, en effet, que par smartphone à ses services en ligne. « Le client ‘mobile-only’ vient plus souvent, 15 fois par mois en moyenne, contre 12 fois pour le client web et mobile, et seulement 7 fois pour le ‘web-only’ », détaille Marc Campi, directeur marketing et digital de la banque de détail en France, cité par La Tribune. BNP Paribas a donc « pris la décision fondamentale de mettre toutes les fonctionnalités au sein d’une même application, qui a vocation à offrir la totalité des services bancaires ».
Lunchr dématérialise le titre-restaurant et optimise l’expérience du déjeuner
Fondée il y a un an, la startup Lunchr avait initialement eu l’idée de faciliter la prise de commandes pour le déjeuner à travers une appli et un réseau de 500 restaurants partenaires à Paris. Succès aidant, Lunchr entend désormais révolutionner la vénérable institution du titre-restaurant, vieux d’un demi-siècle et utilisé en France par 4 millions de salariés. Tous ont un jour vécu, écrit Patrice Bernard sur son blog « C’est pas mon idée ! », « les frustrations de l’acceptation incertaine dans les points de vente, du rendu de monnaie interdit… Avec Lunchr, ces petites irritations du quotidien seront oubliées. »