Dans les 900 magasins de la chaîne finlandaise S-market, le Happy Hour commence à 21h. Mais ici, pas question de promotion sur l’alcool : l’enseigne utilise ce terme pour désigner la période de rabais exceptionnels sur les produits bientôt périmés. En journée, ils sont déjà vendus 30 % moins cher. Mais quand approche la fermeture du magasin, la remise monte à 60 %. Le New York Times, qui a repéré cette initiative, rappelle qu’un tiers de la nourriture produite et emballée pour la consommation humaine est « perdue » ou « gaspillée ». En adoptant l’expression festive Happy Hour, l’enseigne veut ancrer ce rendez-vous dans l’agenda des consommateurs, comme le font les bars à l’heure de l’apéro. Et cela semble fonctionner, les clients étant au rendez-vous. Certains attendent même dans les allées des magasins que sonne le gong des bonnes affaires.

L’enseigne revient sur le devant de la scène en octobre avec une démarche originale : tournant le dos à la fast fashion, elle mise sur une offre resserrée et plus responsable, portée par un catalogue qui veut retrouver toute sa place dans le salon des Français. Interview de Karine Schrenzel, cofondatrice avec Olivier Gensburger de la société ShopInvest, spécialisée dans le e-commerce, qui a racheté la marque en 2018.

Connue pour ses savons colorés et faits main, la marque britannique de cosmétiques Lush vient d’inaugurer à Tokyo un magasin où tous les produits sont exposés « nus ». Non seulement les emballages en plastique ont disparu mais les étiquettes de prix et les informations produits aussi ! Tout passe désormais par la nouvelle appli de l’enseigne, baptisée Lush Labs, que les clients sont invités à télécharger. Il leur suffit ensuite de pointer leur smartphone vers un produit pour tout apprendre sur lui : son prix et la liste de ses ingrédients, mais aussi la meilleure façon de l’utiliser grâce à une vidéo pédagogique qui remplace efficacement le mode d’emploi en papier, désormais suranné.

Ikea vient de lancer en Belgique l’appli « Better Living » pour aider les consommateurs qui souhaitent agir en faveur de l’environnement. D’après une étude menée par l’enseigne, plus de 75 % des Belges sont inquiets des conséquences du changement climatique, mais près de la moitié ne savent pas ce qu’ils peuvent faire par eux-mêmes pour réduire leur empreinte écologique. L’objectif de l’appli Better Living est de les accompagner grâce à des conseils et à des défis autour de 75 actions du quotidien. Laisser les vêtements sécher à l’air libre, acheter du café responsable, privilégier les produits fabriqués à base de matériaux recyclés… « Les gens pensent souvent qu’ils ne peuvent pas faire grand-chose à leur niveau. Ikea entend, au contraire, montrer que nous pouvons faire beaucoup si chacun y met du sien. Il suffit que chacun change un peu sa vie quotidienne pour que nous ayons, ensemble, un impact considérable », explique Caroline Gastaud, Sustainability Manager chez Ikea Belgique.

Consommer mieux, c’est acheter moins, affirment les Français. Et c’est notamment acheter moins de grandes marques, qui ont perdu leur valeur statutaire. Désormais, l’expérience de consommation l’emporte sur le poids de la marque. Pour reprendre la main, les marques n’ont d’autre choix que de miser sur la qualité et l’authenticité.

En faillite il y a 10 ans, la Camif a renoué avec les bénéfices et réalise désormais un chiffre d’affaires de plus de 40 millions d’euros. Le pari de son repreneur Émery Jacquillat : une production durable et française, en co-conception avec les clients. Interview.

Depuis la semaine dernière, McDonald’s mène un test en France pour se débarrasser de ses pailles en plastique et les remplacer par une solution moins polluante pour l’environnement et moins nocive pour les animaux marins. Selon RTL, deux alternatives seraient évaluées auprès d’un panel restreint de clients : une paille en papier, sans matière plastique, et un gobelet doté d’une fermeture intégrée, qui ne requiert pas de paille. Le choix de cet échantillon de consommateurs fera ensuite l’objet d’un nouveau test étendu à plusieurs restaurants du groupe en septembre prochain, avant d’être généralisé s’il est concluant.

Après avoir fêté ses 30 ans l’an dernier, Biocoop vient de célébrer l’ouverture de son 500e magasin, dans le Xe arrondissement de Paris. Leader de la distribution alimentaire biologique dans l’Hexagone, la coopérative a réalisé un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros en 2017, soit +15 % par rapport à 2016. Une croissance cependant inférieure à celle du marché bio global, qui a crû de 20 % en 2017. Pour la première fois l’an dernier, les enseignes Carrefour et Leclerc ont même progressé plus vite sur le segment bio que Biocoop, selon un article du journal Les Échos.